Année 2014 : Diminution des véhicules nouvellement immatriculés

Année 2014 : Diminution des véhicules nouvellement immatriculés

L’année 2014 n’a pas été faste pour les concessionnaires automobiles, les chiffres, effectivement, tendent vers la baisse. Juste retour des choses, dirait-on, puisque la capacité routière de la capitale est largement dépassée…

Depuis 2012, à Antananarivo, le nombre des véhicules nouvellement immatriculés n’a cessé de diminuer. 15.690 nouvelles immatriculations en 2014, 17.715 en 2013 et 18.287 en 2012. L’année dernière, les véhicules à deux roues ont occupé une proportion importante (37,9 %), entraînant la multiplication des motos en circulation à Antananarivo. Il est d’ailleurs plus facile pour les motos de se faufiler dans les embouteillages. Les voitures particulières et les camionnettes représentent respectivement 35,7 % et 11,8 % des immatriculations.
Selon le type d’opération, 53,5% des véhicules nouvellement immatriculés sont des véhicules neufs, 34,5 % sont des véhicules d’occasion et 12%, des véhicules en mutation de province. La proportion des véhicules neufs immatriculés a diminué de 3,5 points en 2014 (57 % en 2013). En revanche, la part des véhicules d’occasion et celle de la mutation de province ont augmenté respectivement de 2,4 points et 0,9 point.
Les marques en compétition

Pour l’immatriculation des voitures neuves au quatrième trimestre, la part des voitures de marque Toyota  et celle de la marque  Ford  ont été importantes comme au troisième trimestre 2014. Et pour les voitures d’occasion nouvellement immatriculées, la majorité est de marque Mercedes  et  Renault, respectivement de 18,9 % et 15,3 %. Depuis le deuxième trimestre 2014, la proportion des voitures à moteur diesel demeure dominante. .

Transparence

Le Service de Renseignements Financiers a toujours sollicité le Ministère de l’Intérieur à réglementer l’obligation aux importateurs de présenter le document de domiciliation bancaire lors de la démarche d’immatriculation des véhicules d’occasion importés, et d’exiger également des acheteurs de déclarer le mode de règlement de la transaction (cash, voie bancaire…) dans un souci de traçabilité des opérations.

 

   C.R

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