Année 2018 : Abondance et… feu se succéderont

Année 2018 : Abondance et… feu se succéderont

Voyance, médium, astrologie… De plus en plus de gens prétendent pouvoir lire l’avenir. Le fait est d’autant plus intéressant lorsqu’il y va de la vie de tout un peuple. Ny Andriana Robert fait partie de ceux qui prédisent l’avenir sociopolitique de Madagascar.

Comme à chaque début d’année, tout le monde veut tenter de prédire les événements qui vont se produire durant l’année. Pour Andriana Robert, gardien et conservateur de «Hasim-piandrianan’Imerina», l’année 2018 sera une année d’abondance. Toutefois, il prédit des risques et des troubles pour les mois de Novembre et Décembre. D’après ny Andriana Robert, ces deux mois coïncideront avec la période qu’il qualifie «de feu».
«L’année malgache débutera le 22 mars prochain, ce sera un jeudi. Une année qui débute un jeudi est une année d’abondance», précise Andriana Robert. Selon les prédilections de cet «Andriana», l’année 2018 sera tout à fait l’inverse de 2017 en termes de développement. En effet, les phénomènes El nino et La nina avaient frappé le pays en 2017, causant une diminution considérable de la production agricole du pays. Andriana Robert est persuadé que l’année 2018 sera florissante.

Novembre et Décembre, deux mois à haut risque

En parallèle à cette prédiction d’abondance pour l’année 2018, les deux derniers mois de cette année présenteront un risque accru de crise sociopolitique. Ny Andriana Robert lance ainsi un appel à tout un chacun à ne pas s’adonner à des querelles susceptibles d’engendrer des crises graves et irréversibles pour le pays.
Les mois de Novembre et de Décembre seront consacrés, sauf changement, aux élections prévues par la Constitution. La mise en garde lancée par Ny Andriana Robert arrive ainsi à point nommé. Madagascar sort à peine d’une crise politique grave de 2009 à 2013 et a donc besoin d’une stabilité politique. La tenue d’une élection apaisée est sollicitée par toute la population.
Mais à l’allure où vont les choses actuellement, une élection consensuelle et apaisée est encore loin d’être acquise. En effet, la question d’élimination ou de disqualification de certains candidats est encore à craindre surtout du côté des partis ou futurs candidats de l’Opposition.

Velo Ghislain

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