Ce n’est pas la première fois que des individus infectés à la Covid-19 ont été trouvés à Antananarivo. La première vague, en date du 06 Mai 2020, avait suscité l’indignation du Président de la République sur des cas de voyages clandestins non autorisés entre Toamasina et Antananarivo. Les 15 cas positifs confirmés, annoncés hier par le Centre de Commandement Opérationnel, parlent de contaminations provenant de Toamasina.
Dans les réseaux sociaux, les internautes se déchaînent pour dénoncer ces violations aux règles prescrites par l’Etat dans le cadre de l’Etat d’Urgence Sanitaire. Des indiscrétions parlent d’autorisations qui seraient attribuées moyennant une somme de 150.000 à 200.000 Ariary. Parfois, ceux qui tentent de rejoindre la capitale pour des obsèques sont taxés de cette somme…
En dépit des efforts concédés par les Forces de l’ordre à travers les contrôles rigoureux au niveau des barrages sanitaires érigés aux entrées et sorties des villes, des individus malintentionnés essaient toujours de transgresser les règles. Qui peuvent être les responsables de ces délits ? Le Bureau Indépendant Anti Corruption (BIANCO) ainsi que les autorités étatiques, notamment les forces de l’ordre, devraient mettre un terme à ces agissements irresponsables qui mettent le pays dans des difficultés sanitaires, sociales et économiques catastrophiques.
Marc A.
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