Apatridie et réfugiés : L’UNHCR salue les avancées de Madagascar

La délégation du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés conduite par Valentin Tapsoba, Directeur Régional de l’Afrique Australe a salué les efforts de Madagascar en matière de droits à la nationalité. Il a partagé cette remarque à Rivo Rakotovao, président du Sénat hier lors d’une visite officielle au Palais d’Anosikely. L’avancée de Madagascar sur la transmission de la nationalité par la mère a entre autres marqué ce pas vers l’avant de la Grande Île.
En effet, Madagascar a adopté une loi en 2017 permettant ainsi le transfert de la nationalité malagasy à son enfant. Une réforme significative qui a pu se réaliser avec l’appui de plusieurs acteurs notamment de la société civile et aussi des partenaires internationaux de Madagascar mis à part le gouvernement.
Cette rencontre au Palais du Sénat a également permis aux représentants de l’UNHCR de confirmer leur appui à la Grande Île sur ce sujet. D’ailleurs, la délégation a évoqué la nécessité de la mise en place d’un cadre légal portant sur les réfugiés à Madagascar. Une initiative qui demande tout de même mure réflexion, a souligné le président du Sénat à l’occasion. Le Numéro Un de la Chambre Haute du Parlement qui a d’ailleurs indiqué que Madagascar ne peut se voiler la face et ne peut non plus vivre isolé du Monde. «Plusieurs apatrides vivent dans notre pays depuis des décennies sans pouvoir bénéficier de la nationalité malagasy. D’autres réfugiés sont également concernés de la sorte. Ils peuvent être des acteurs de développement mais que seule la loi le définit. Dans le cas contraire, à l’instar des clandestins, ils peuvent constituer des charges supplémentaires pour notre société», a-t-il avancé. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le président du Sénat a suggéré une meilleure réflexion.
La délégation de l’UNHCR a par ailleurs adressé une invitation au président du Sénat à assister à l’assemblée annuelle du Haut-Commissariat qui se tiendra à Genève en Suisse à partir du 07 octobre 2019.

Marc A.

 

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