Après la formation du nouveau gouvernement : Cyclone dans plusieurs cabinets ministériels

Après la formation du nouveau gouvernement  : Cyclone dans plusieurs cabinets ministériels

 

En politique, un changement de tête vaut généralement un remaniement au sein de l’équipe. Le gouvernement ne déroge pas à la règle. Après nomination du PM et des ministres, place à présent aux cabinets ministériels.

Plus de 200 membres de cabinets de la Primature et des ministères se trouveront désormais sur la touche après la formation du gouvernement Ravelonarivo. En effet, 13 ministères ont été réaménagés dont 8 occupés par des nouveaux venus. Ces nouveaux membres du gouvernement auront chacun d’eux leurs proches conseillers. Leurs cabinets, composés en moyenne d’une quinzaine de membres, seront réorganisés et réorientés. Ce sera sans doute le cas des ministères des Affaires Étrangères, des Finances et du budget, de la Culture et du patrimoine, de la Population, du Commerce, de l’Industrie, de la Communication, de la Santé publique et de l’Energie.
Le cabinet de l’ancien PM Kolo Roger ne sera pas épargné par cette initiative, nous a-t-on informé. Tous les membres du cabinet du Dr Kolo Roger ont été limogés, hier, par le nouveau Premier Ministre, Jean Ravelonarivo, a-t-on appris de source informée. Ils étaient environ une centaine, selon notre source, et le nouveau Premier ministre envisage de les remplacer selon le besoin. En effet, le nouveau locataire de Mahazoarivo envisage de réduire le nombre des membres de son cabinet. Il estime que l’ancien cabinet du PM était trop lourd.
Jean Omer Beriziky, le dernier Premier ministre de la Transition, écoutait pas moins de 80 conseillers. Ce nombre a été retenu par son successeur, le Dr Kolo Roger, qui a eu la délicatesse de maintenir à leurs postes la majorité des conseillers de son prédecesseur.
Sous la Transition, ce nombre assez pléthorique de conseillers du PM a été vivement dénoncé par les politiciens proches de l’ancien Président, Andry Rajoelina. Ils reprochaient au PM de l’époque de gaspiller l’argent du contribuable.

Marc A.

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