Après la nomination du PM : Ni carte blanche, ni procès d’intention pour le MONIMA

Après la nomination du PM : Ni carte blanche, ni procès d’intention pour le MONIMA

Le parti politique MONIMA (Mouvement National pour l’Indépendance de Madagascar) veut jouer la carte de la prudence face à la situation politique du pays.
Dans sa déclaration d’hier, Gabriel Rabearimanana, Secrétaire Général du MONIMA, a souligné que le bureau central de son parti ne s’empressera pas de déclarer une quelconque allégeance qui signifierait « donner un chèque en blanc ». D’autre part, le MONIMA ne veut pas affirmer une opposition « frontale » au régime actuel.
En revanche, le SG du MONIMA attend du nouveau régime, c’est-à-dire du Président de la République et du Premier ministre, l’instauration de l’État de droit à Madagascar. « C’est une condition indispensable au développement du pays », a soutenu Gabriel Rabearimanana en répondant aux questions de la presse.
Une série de mesures urgentes s’impose dans cette logique de mise en place de l’État de droit, d’après le SG du MONIMA. Le droit à la sécurité, à la santé et à l’éducation sont autant de points principaux que le gouvernement devra concrétiser. Tout comme le droit à la justice équitable, à travers l’exclusion de l’impunité notamment à l’endroit de ceux ayant pillé les richesses nationales. Il en est ainsi des trafiquants de bois de rose, de pierres précieuses et de bovidés, souligne le MONIMA.
Soucieux de préserver la souveraineté nationale, le parti MONIMA souhaite que le Président de la République et le Premier Ministre puissent défendre, sans faillir, les intérêts de Madagascar sur la scène internationale.
Par ailleurs, le bureau central dudit parti attend des dirigeants une affirmation claire stipulant l’appartenance des « Îles Éparses » à l’État malgache.

Marc A.

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