Assainissement du marché intérieur : Plus de 10.000 produits alimentaires périmés et /ou avariés détruits en 2014

Assainissement du marché intérieur : Plus de 10.000 produits alimentaires périmés et /ou avariés détruits en 2014

 

Chaque département, ou service public, se donne la peine d’établir un bilan de ses activités et réalisations de l’année, lorsque celle-ci s’achève, afin de mieux appréhender l’avenir. Il en est ainsi du ministère du Commerce et de la Consommation.

L’un des rôles qui incombent au ministère du Commerce et de la Consommation est de protéger les consommateurs à travers l’assainissement du marché intérieur. Les actions menées ont porté leurs fruits si l’on tient compte de la quantité de produits périmés et/ou avariés qui ont été détruis ou incinérés cette année.
Bon nombre de produits périmés et/ou avariés ont été détruits ou incinérés cette année à travers l’île. Il s’agit, selon les précisions de Herivelomalala Henriot Rakotomahefasoa, Directeur Général de la Consommation et de la Concurrence, de 2488 sacs de farine, de 1374 sacs de riz, de 489 cartons (de 10kg) de levure, de 166.236 boites de fromage et plus de 10.000 autres produits alimentaires périmés et /ou avariés qui ont été saisis et détruits.
Avant même que les produits alimentaires ne soient mis sur le marché, un prélèvement d’échantillons est effectué sur toutes les marchandises alimentaires importées aux fins d’analyses à l’ACSQDA (Agence de Contrôle Sanitaire et de la Qualité des Denrées Alimentaires) et à l’INSTN. Un certificat de consommabilité est délivré par l’ACSQDA et un certificat de non-contamination radioactive est délivré par le ministère du Commerce et de la Consommation après présentation des résultats d’analyses de l’INSTN.
Tout au long de l’année, des contrôles et des inspections sont effectués aussi bien auprès des grossistes que dans les entrepôts, mais ces actions ont été renforcées ce mois de décembre. Le ministère sensibilise également les opérateurs à formuler une demande de destruction dès lors que les marchandises qu’ils mettent en vente arrivent à leur date de péremption. Pour cette année 2014, 18 opérateurs ont effectué ladite demande pour éviter toute sanction.

Sanctions
Parmi les sanctions imposées, figurent la saisie des produits périmés, la destruction et l’incinération des produits, le retrait de l’agrément de l’exercice pour une durée déterminée, ou encore la fermeture de l’établissement pour une durée déterminée. Pour l’amende, les opérateurs concernés sont tenus de payer le double du prix d’achat des marchandises incriminées. Si les marchandises engendrent une intoxication alimentaire, l’opérateur en cause peut encourir une peine d’emprisonnement de trois mois à deux ans.
Les consommateurs sont appelés a être vigilants surtout en cette période de fêtes et à observer les dates de péremption, les étiquettes… des mar­chandises. Ceux qui ont des doléances à formuler ou des dénonciations sur les produits périmés, peuvent appeler le numéro vert 034.30.812.34. Ceux qui ont besoin d’informations quelconques sur le commerce intérieur et le commerce extérieur peuvent également appeler ce numéro.

Stock
Outre le contrôle des produits, le ministère du Commerce et de la Consom­-
mation collecte mensuellement auprès des 22 DRCC les données sur les stocks régionaux et nationaux en PPN en vue de l’approvisionnement continu du marché intérieur. L’objectif en est d’éviter une rupture de stock et une hausse artificielle des prix due à des retentions de stocks.

C.R

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