Assemblée Natoinale : Un député menacé de mort

Assemblée Natoinale : Un député menacé de mort

Traité de «traitre» par son persécuteur, un parlementaire reçoit un texto le menaçant de mort, lui ou son fils, en précisant qu’ils savent où ce député habite. C’est quant même la première fois qu’un tel cas se présente, surtout pour une simple divergence d’opinion.

Le ton monte au niveau de l’Assemblée Nationale, au point qu’un député est menacé de mort dans un message téléphonique. Un député de Madagascar fait l’objet d’intimidations et de menaces de mort via de SMS anonyme. Ce député affirme recevoir des menaces de mort, peut être à cause de ses prises de positions lors de vote des projets de loi organiques. Ce parlementaire figure parmi les 79 députés qui ont voté pour les trois projets de lois organiques, notamment le projet de loi Organique n°05/2018 relative au régime général des élections et des référendums ; le projet de loi organique n°06/2018 relative à l’élection du Président de la République ainsi que le projet de loi organique n°07/2018 relative à l’élection des Députés à l’Assemblée Nationale.
«Bonjour traître à son pays. Bientôt on va s’occuper de toi. On sait où tu habites…Tu seras mort ou ton fils P.». Ces terribles menaces figurent dans le texto adressé à ce député. Le message pourrait être d’une personne hostile à l’adoption des lois électorales et qui agit pour le compte d’un camp politique ? Ou le message a été fait pour semer la terreur dont le but c’est d’intimider nos élus? Le député a porté plainte contre X. Une enquête policière est ouverte pour essayer d’élucider cette affaire. Ce parlementaire a reçu le soutien de plusieurs personnalités politiques, particulièrement des parlementaires.
L’Assemblée Nationale tiendra une séance plénière ce jour pour adoption de l’ordre du jour de cette quatrième session extraordinaire du parlement. Cette réunion s’annonce houleuse. Car les députés ont du pain sur la planche. L’affaire de corruption et plainte déposée auprès du BIANCO et de la HCC, l’affaire de l’expulsion manu militari de Christine Razanamahasoa, ainsi que cette fameuse affaire de menace de mort à l’encontre d’un député seraient sans doute évoquées lors de cette séance plénière.

Vola R

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