Atelier sur la réforme foncière : 18 pays africains en pleine concertation
Madagascar ne dispose pas d’un plan cadre en termes de politique foncière. Les seuls documents en notre possession sont des vestiges hérités de la colonisation. C’est ce qu’a déclaré Eric Raparison, coordonateur National du collectif SIF ou Solidarité des Intervenants sur le Foncier, en marge de l’atelier axé sur le thème « la réforme foncière, l’équité et la transformation : le rôle du document cadre et lignes directrices sur la politique foncière en Afrique », qui se tient actuellement à l’hôtel Ibis d’Ankorondrano. Cet atelier sur la réforme foncière est une initiative de la Coalition Internationale sur le Foncier qui réunit 18 pays africains dont la Grande île. Eric Raparison, a ajouté qu’une réforme en matière de politique foncière s’impose. Incontournable, étant donné la conjoncture, elle est caractérisée par une augmentation du taux de croissance démographique, qui requiert la mise en œuvre d’une politique sur l’autosuffisance alimentaire. Or, tout cela relève de la politique foncière. Le coordonateur national de la SIF, qui a tenu à interpeller l’État, a également noté que la politique foncière devrait être adaptée aux besoins des Malgaches. Il a effectivement été évoqué à l’occasion de cet atelier sur le foncier, que 60 % de la population vivant dans les pays africains ont recours à l’exploitation de la terre, et que 25 % du PIB des pays africains proviennent de la terre. Madagascar n’est pas en reste.
L.R