Atelier sur les crises récurrentes : Les politiciens pointés du doigt comme responsables

Atelier sur les crises récurrentes : Les politiciens pointés du doigt comme responsables

L’épanouissement économique à Madagascar devrait dépendre de la sérénité politique. Pour y arriver, il importe de régler les problèmes à partir de la source. C’est dans cette perspective que les partenaires techniques de Madagascar organisent un colloque.

Les politiciens ont été pointés du doigt dans la manière de gouverner le pays et leurs responsabilités dans les crises récurrentes à Madagascar. C’est ce qui ressort du premier jour, hier, du colloque qui se tient au Carlton Hôtel d’Anosy sur les crises récurrentes à Madagascar, les facteurs et les pistes d’action. « L’égoïsme et l’avidité des politiciens sont autant de facteurs identifiés des crises récurrentes à Madagascar », a soulevé Ketakandriana Rafitoson, responsable de la commission politique de l’association Liberty 32. Cette association avait mené des enquêtes dont les résultats sont restitués à ce colloque de trois jours.
Parmi les autres facteurs évoqués, la corruption géné­ralisée ainsi que le manque d’indépendance de la Justice. Des lacunes qui ont miné la vie économique et sociale de la population malgache, a-t-elle souligné.
Toutefois, la raison d’être de ce colloque, organisé par la Banque Mondiale et l’Institut d’Études Politiques, est de déterminer des pistes d’action en vue de mettre fin à ces crises cycliques qui ont fragilisé la population.
De son côté, Liberty 32 suggère d’intervenir à partir de la base à travers des conférences régionales ou des assises nationales et d’arriver à exécuter les différentes pistes susceptibles de mettre fin aux crises cycliques.
Le colloque, ouvert hier, a vu la présence des membres de la société civile, des enseignants d’université, des acteurs du secteur privé ainsi que des membres de médias.

Marc A.

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