Ban Ki Moon : “Nous ne tolèrerons plus un quelconque coup d’Etat”

Ban Ki Moon : “Nous ne tolèrerons plus un quelconque coup d’Etat”

La venue du SG des Nations Unies, Ban Ki Moon, à Madagascar coincide avec une tension politique à son comble qui pourrait aboutir à… un coup d’Etat. Une initiative contraire à la Charte des Nations Unies et contre laquelle le SG s’insurge…

“L’Organisation des Nations Unies ainsi que la gran­de famille de la Communauté Internationale n’accepteront pas les changements anticonstitutionnels », a mis en garde le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban-Ki Moon, hier, lorsqu’il a manifesté son avis sur la conjoncture politique à Madagascar, lors d’une conférence de presse organisée au palais d’état d’Iavoloha. Le SG des Nations unies s’est dit choqué et à la fois surpris que l’idée d’un éventuel coup d’état survienne en ce moment même, alors que l’ONU s’est engagée à restaurer la démocratie et la stabilité au pays. Étant donné que la situation politique dans la grande île suscite fortement l’intérêt des Nations Unies, Ban-Ki Moon a tenu à suggérer que quels que soient les opinions, le dialogue constitue la meilleure solution.
Le SG des Nations Unies a également touché mot à propos des Îles Éparses, sujet brûlant qui suscite les polémiques et qui a fait couler beaucoup d’encre. « Le Président de la République Hery Rajaonarimampianina a exprimé sa position concernant la question. Par conséquent, j’exhorte le gouvernement français à entamer les pourparlers avec le gouvernement malgache afin de trouver une solution convenable », a lancé le numéro Un des Nations Unies.
Ban-Ki Moon a pu constater, au terme de ces 2 jours de visite dans la capitale, que des avancées ont pu être réalisées et qu’il souhaite à ce que le régime en place continue dans ce sens.
Le Président de la République Hery Rajaonarimampianina a saisi cette occasion pour faire état de la forte détermination du gouvernement malgache dans la mise en place de l’État de Droit, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption, de la liberté d’expression et de mettre les ressources dont le pays regorge au profit du développement et de la promotion des jeunes. Cette visite du Secrétaire Général des Nations Unies dans la capitale fut une opportunité pour faire connaître les aspirations de la population ainsi que les réalités sur place, a estimé le PRM.

 L.R

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