Banque Mondiale : La situation de la JIRAMA au centre des discussions

Banque Mondiale : La situation de la JIRAMA au centre des discussions

La JIRAMA n’est toujours pas sorti de la zone de turbulence, d’autant plus accentuée par l’absence de pluie. Mais les autorités dirigeantes du pays ne restent pas les bras croisés. Un nouveau partenariat est en gestation afin de décanter cette situation.

La situation de la compagnie nationale de production et de distribution d’électricité JIRAMA a été au centre des discussions du Président Hery Rajaonarimampianina avec Makhtar Diop, Vice-président Afrique de la Banque Mondiale, hier, au Palais d’État d’Iavoloha. En effet, le secteur de l’énergie a ainsi alimenté les échanges avec les journalistes lors d’une conférence de presse, donnée pour l’occasion.
L’amélioration de la production à travers l’incitation du secteur privé à investir davantage dans le solaire et l’hydroélectrique, ainsi que l’appui à la compagnie nationale dans l’élargissement de son réseau de distribution, entre autres, sont les points focaux de la politique énergétique, menée par la Banque Mondiale et la Grande Île.
Le Président de la République de Madagascar s’est réjoui de l’appui indéfectible de cette institution de Bretton Woods, notamment au processus de développement de Madagascar. D’ailleurs, le Numéro Un malagasy a beaucoup insisté, comme l’a annoncé le vice-président de la Banque Mondiale, à ce qu’une large majorité de la population malgache puisse avoir accès à l’électricité. Une suggestion pour laquelle la banque veut apporter son concours à travers ses appuis à plusieurs programmes dont certains sont déjà en cours d’exécution, à l’instar du projet PAGOSE (Programme d’Amélioration de la Gouvernance et des Opérations dans le Secteur de l’Énergie).
Plusieurs secteurs seront ainsi touchés dans le cadre de cette collaboration entre Madagascar et la Banque Mondiale dans son appui au Plan National de Développement, initié par le Chef de l’État. Il en est ainsi, entre autres, de l’appui à la relance du secteur productif, parallèlement à l’instauration de la bonne gouvernance et l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base, pour une croissance plus inclusive, tenant compte de la dimension environnementale.
Par ailleurs, Makhtar Diop a annoncé le soutien de son institution au secteur du développement humain, à savoir les programmes de nutrition, focalisés sur les Régions les plus affectées par la malnutrition, dont celles du Sud. Les deux parties envisagent d’étendre leurs zones d’intervention à d’autres régions, mais qui nécessite également une meilleure coordination des actions entre le gouvernement et les bailleurs de la Grande Île.
La séance de travail qui s’est tenue au Palais d’Iavoloha a vu la participation du Country Director pour Madagascar, du Mozambique, des Comores et Seychelles, de Mark Lundell, du Country Manager de la Banque Mondiale à Madagascar, Coralie Gevers. Les Ministres Gervais Rakotoarimanana et Herilanto Raveloharison, chargés respectivement des Finances et du Budget, et de l’Économie et de la Planification, ainsi que le Gouverneur de la Banque Centrale de Madagascar ont également assisté à cette séance.

Marc A.

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