Bianco : La lutte anti-corruption facilitée par la crise sanitaire

La présentation officielle du rapport annuel du Bureau Indépendant Anticorruption (BIANCO) a été une occasion pour Laza Andrianirina, son Directeur Général, de présenter les réalisations de l’année 2020.
Dans son intervention, le DG du BIANCO a souligné que la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a permis de réaliser la restructuration du bureau et la mise en effectivité des nouvelles orientations dans le cadre de la lutte anticorruption. « Le parachèvement du processus en octobre fut consacré par l’opérationnalisation d’un nouveau style de leadership de la lutte, basé sur le mode opératoire « faire faire » dans les trois voies de déploiement de l’action anti-corruption, la digitalisation du système de gestion et de suivi de ses opérations et l’alignement de son mode de fonctionnement par rapport au régime du droit public ».
Le DG a également fait savoir que la crise sanitaire avait ralenti la réception des doléances. En effet, le confinement des régions impactées et l’arrêt des activités dus à la Covid 19 a réduit de moitié le nombre des doléances parvenues au BIANCO. Le nombre de plaintes reçues est passé de 6.033 en 2019 à 3.772 en 2020.
Au sujet des poursuites pour affaires de corruption au titre de l’année 2020, le DG du BIANCO a fait savoir que 5 anciens membres du gouvernement ont été auditionnés auprès du bureau au titre de l’année 2020. 36 hauts fonctionnaires  et de 20 dirigeants du secteur privé ont fait l’objet de poursuiteS.
Marc A. 
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