Biosécurité aquatique : Une nouvelle stratégie nationale

Biosécurité aquatique : Une nouvelle stratégie nationale

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Le ministre des Ressources Halieutiques et de la Pêche Gilbert François a indiqué que le syndrome des points blancs ou white spot qui a frappé la filière crevettière a eu des impacts sur les ressources de Madagascar. Des 7 sociétés qui oeuvraient dans cette filière, 4 sont parties. «Toutefois, nous avons pu compenser les pertes». Les résultats des recherches menées par Les Gambas de l’Ankarana pour voir les espèces résistantes devront être publiés cette année. Les white spot ne sont pas les seules menaces qui pèsent sur l’aquaculture. D’où la nécessité de développer une stratégie en matière de biosécurité aquatique.

Stratégie nationale
Les acteurs du domaine des ressources aquatiques et halieutiques, de la pêche, de l’environnement à Madagascar se réunissent pour deux jours, depuis hier, dans le cadre d’un atelier national pour le développement d’une stratégie en matière de biosécurité aquatique. Grâce à l’initiative du Gouvernement par le biais de ses ministères en charge des questions liées à l’agriculture, à l’élevage, à l’environnement, à la pêche et aux ressources halieutiques et aquacoles et de par le soutien du Fonds africain de solidarité (ASTF) à travers l’expertise technique de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), cet atelier contribuera à la bonne gouvernance, au développement durable de l’aquaculture et à la protection des systèmes aquatiques naturels.
L’objectif de cette stratégie est de renforcer la capacité de gestion de la biosécurité aquatique nationale et de la santé des animaux aquatiques. «Cette stratégie nationale en matière de biosécurité aquatique revêt une importance significative tant pour la sécurité sanitaire alimentaire pour la consommation locale que pour le commerce des produits au niveau international, et donc pour l’économie du pays», a tenu à souligner Patrice Talla, Représentant de la FAO à Madagascar, aux Comores, à Maurice et aux Seychelles.

Statistiques
Différentes statistiques ont été évoquées par le ministre Gilbert François hier. Si les recettes d’exportation se sont chiffrées à 375 milliards d’Ariary en 2015, elles étaient de 500 milliards d’Ariary jusqu’en Novembre 2016. Avec le projet d’aquaculture relatif aux «thons jaunes» qui seront exportés au Japon, une augmentation considérable des recettes est prévue pour cette année. Le secteur Pêche, selon ses dires, constitue le second pourvoyeur de recettes.
Il a, par ailleurs, noté qu’à la suite de la Conférence des Bailleurs et des Investisseurs, le dialogue politique qui s’est tenu avec l’Allemagne a permis d’obtenir 10 millions d’Euros pour la pêche maritime et 5 millions d’euros pour celle en eau douce.

C.R

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