Bois de rose : 2 big boss se disputent 40 milliards
La polémique sur le bois de rose évoluera proportionnellement avec l’importance des cargaisons expédiées illicitement par les trafiquants. Ces derniers qui commencent à voir … rouge
Quarante milliards d’Ariary. C’est le montant faramineux de la somme d’argent, à l’origine de la querelle entre deux trafiquants de bois de rose, a-t-on appris, la semaine dernière, d’une source informée. En effet, ces deux opérateurs ont constitué un consortium pour exporter illicitement des bois de rose sous la transition mais l’un d’eux se trouve actuellement en difficulté financière.
Les clients ne veulent pas payer
Les trafiquants de bois précieux et, spécialement, ceux opérant dans le bois de rose, peinent à récupérer leurs fonds, nous a expliqué des sources informées, la fin de la semaine dernière. Bon nombre d’entre eux, pour n’en citer que deux, avaient rebroussé chemin depuis Hong Kong pour cause de non paiement de leurs factures. Selon les explications recueillies, leurs clients refusent de les payer puisque les marchandises n’auraient pas respecté, des fois, les contrats.
Ruses et lutte de clans
Une personne proche de ce dossier a indiqué que les trafiquants se livrent actuellement à des luttes de clans. Même si aucune expédition n’a été constatée depuis ces tois derniers mois, les trafiquants ne baissent pas pour autant les bras. C’est après avoir constaté ce refus de paiement que les mafias de bois de rose ont constaté que certains d’entre eux auraient été victimes de machinations. D’après nos sources, d’autres espèces de bois ont été substituées aux bois de rose dans les containers expédiés vers la Chine, et cela aurait, par conséquent, provoqué la colère des acheteurs. Ce cas aurait été constaté dans les expéditions illicites saisies à Singapour.
Remboursement
Une poignée d’exportateurs de bois de rose avaient constitué une sorte de consortium pendant les opérations d’exportations. Depuis maintenant trois mois, certains membres de ce consortium n’ont pas touché leur part des précédentes expéditions. Ils se plaignent ainsi de la mauvaise volonté de certains de leurs collaborateurs qui semblent être bloqués quelque part.
En tout cas, le régime actuel avait déclaré la guerre contre les trafics de bois précieux. Une guerre qui semble déjà prendre d’effet puisque les trafiquants commencent à ne plus voir la vie… en rose.
Marc A.