Bois de rose : Le ministre Ramparany explique la position du CITES
Après un voyage de près d’une semaine à Genève, Anthelme Ramparany, ministre de l’Environnement, est rentré au pays hier après midi. Sa mission était de présenter le plan d’action sur l’assainissement de la filière bois précieux. « Nous avons eu un signal positif », a-t-il répondu aux journalistes sans donner plus de détails.
Une autre source informée a indiqué que Madagascar avait pu décrocher une approbation à raison de 60 % du Cites, sur le plan d’action que le gouvernement entend mettre en place. D’après les explications recueillies, il ne reste plus qu’à identifier et à valoriser les stocks de bois précieux avant de lancer un appel d’offre international. L’approbation finale est attendue vers le mois de décembre de cette année, a-t-on appris.
Carbonisation
Le sujet de la carbonisation d’une partie des stocks de bois de rose a suscité des polémiques dans les médias. D’après un haut responsable du département des forêts, la carbonisation est une des options visant à établir le stock zéro. Les stocks concernés seront, entre autres, ceux qui deviendront des charges inutiles pour l’État, notamment, sur leur transport ou encore sur leur réutilisation. D’ailleurs, l’inventaire des stocks existants permettra de décider si ces bois pourront être réutilisés par nos artisans ou bien renvoyés à d’autres fins. Mais le but est d’arrêter toute incitation visant à relancer les coupes illicites de bois précieux et d’arriver à un stock zéro.
Le ministre Anthelme Ramparany déposera ce jour sa déclaration de patrimoine auprès du Bureau Indépendant Anti Corruption. Une occasion pour lui de donner plus de détails sur son voyage à Genève.
Marc A.