Bois de rose : Trois équipes de la B.M sur le terrain
Le comité de pilotage multiplie ses efforts de lutte contre les exportations illicites de bois de rose. Ce comité est mis en place pour gérer les stocks de bois de rose et il opère en ce moment avec la collaboration effective de la Banque Mondiale.
Cette institution internationale mène en ce moment une enquête sur le trafic de bois de rose. Pour ce faire, trois équipes sont déployées sur le terrain, selon les explications du Dr Emmanuel Rakotovahiny, à la fois membre du comité de pilotage et haut responsable auprès du ministère de l’Environnement.
La première équipe réalise une étude sur la législation relative au bois précieux de Madagascar. La seconde se concentre sur le marquage ainsi que sur la sécurisation des bois de rose saisis. La troisième équipe oriente ses actions autour des possibilités de vente des bois de rose saisis.
Le plus grand défi est de ramener le stock à 0. La Banque Mondiale est donc en pleine étude sur l’inventaire et le marquage de ces stocks avant le lancement de leur appel d’offres. Le rapport final de cette étude sera rendu public en juin prochain.
Enquête sur le navire échoué à Belo-sur-Mer
Les investigations sur l’affaire de bois de rose, objet de la cargaison du bateau qui avait échoué sur la plage de Belo-sur-mer le 20 février dernier se poursuivent. 11 individus ont été interpellés par le tribunal de Morondava, tandis que deux autres, présumés propriétaire de ces pièces de bois, sont recherchés.
Le Dr Emmanuel Rakotovahiny a rappelé que les efforts conjugués du ministère de l’Environnement, du procureur de la République du tribunal de Morondava et des Forces de l’ordre locales ont permis d’intercepter des rondins de bois de rose.
Sur les 400 déclarés, 332 rondins de la cargaison de ce navire échoué sont remis aux autorités. Ces bois de rose saisis sont actuellement stockés dans les locaux de la Direction Régionale de l’Environnement et des Forêts (DREF) de Morondava.
Vola R