Bureau de doléances de la Présidence : Toamasina en tête des problèmes fonciers

Le bureau de doléances de la Présidence de la République a reçu près de 6 500 dossiers. Son directeur, Richardson Rakotomanana relate ses deux années d’existence.

Ma-LAZA : En deux ans d’existence, pouvez-vous résumer le bilan de ce bureau de doléances?
Richardson Rakotomanana : On peut dire qu’on a eu des résultats positifs aussi bien en quantité qu’en qualité. Depuis 2019, on a reçu plus de 6 500 dossiers et on a pu traiter près de la moitié avec des résultats plus ou moins satisfaisants. Depuis des mois on n’entend plus des cas d’expropriations de terrain par exemple, alors que du temps des anciennes législatures ces cas de conflits fonciers ont été légions. La plupart des dossiers en notre possession concernent en effet, des problèmes fonciers, soit entre particuliers, soit entre personnes physiques et morales. Mais avec la mise en place de ce bureau, de nombreux conflits ont été résolus.
Ma-LAZA : Vous avez mentionné que la plupart des dossiers de doléances concernent le foncier, pouvez-vous préciser quelle région est la plus touchée ?
Richardson Rakotomanana : Oui, plus des 75% des dossiers en notre possession concernent des problèmes fonciers. Et c’est la province de Toamasina qui est en première position. En deuxième arrive Antsiranana, plus précisément la région SAVA. Et la province d’Antananarivo tient la troisième place.

Ma-LAZA : Comment procède le bureau de doléances pour résoudre ces problèmes ?
Richardson Rakotomanana : Nous travaillons avec tous les responsables concernés, les membres des collectivités territoriales décentralisées, les représentants de l’Etat et des ministères. Parfois, les problèmes se règlent au niveau de la commune même. Nous essayons toujours de trouver des solutions à l’amiable et de manière consensuelle.

Recueillis par Velo Ghislain

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