Carburant frelaté : Tolérance zéro, prévient le MEH

De nombreux automobilistes se plaignent d’être victimes de «carburant frelaté » causant des dommages sur leurs véhicules. «Je me suis entretenu avec le SEG et le ministre de la justice. Il n’y aura aucune tolérance à l’endroit des auteurs de tels actes. La loi s’applique à tous, sans exception », a prévenu Andry Ramaroson, ministre de l’énergie et des hydrocarbures en marge de la signature d’une convention de coopération, hier à Antaninarenina.
D’après le ministre, dès l’arrivée des carburants au port de Toamasina, des analyses d’échantillons sont régulièrement effectuées pour s’assurer de la qualité de la marchandise et celle-ci ne peut être débarquée si elle n’est pas conforme aux normes. Après analyse, le carburant est ensuite stocké au Galana Raffinerie Terminal (GRT) de Toamasina. Le carburant est ensuite acheminé vers la Logistique Pétrolière ou les stations-services.
L’Office malgache des hydrocarbures (OMH) contrôle la qualité des carburants servis par les stations-services, et les stations qui ne respectent pas les cahiers de charges encourent des sanctions.
Andry Ramaroson a rappelé que l’ajout de colorant rouge au pétrole lampant a été fait expressément pour détecter les fraudes. Les auteurs de l’infraction sont tombés dans le piège car « ils ont utilisé de l’acide sulfurique pour rendre le pétrole incolore. C’est cette substance chimique qui endommage les moteurs et tous les équipements du véhicule », a-t-il précisé.
L’enquête se poursuit, des arrestations ont eu lieu et des stations services ont été fermées. Le ministre s’est toutefois gardé de donner de chiffres précis.
CR
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