Carburants : Nouvelle hausse des prix dans les prochaines semaines

Carburants : Nouvelle hausse des prix dans les prochaines semaines

L’essence est un produit stratégique, indispensable à chaque ménage et à chaque entreprise. Si la dernière révision des prix remonte au mois de Janvier dernier, l’on sait qu’une prochaine hausse est inévitable et que cela risque d’entraîner une cascade de flambées de prix.

Les consommateurs doivent d’ores et déjà s’attendre à une nouvelle hausse du prix à la pompe, dans les semaines à venir. Déjà en avril 2013, Marcel Bernard, alors ministre des Hydrocarbures, a indiqué que l’écart entre le prix réel  et le prix à la pompe était de 500 Ariary. Selon les calculs, le litre d’essence devra atteindre les 3.870 Ariary soit un peu moins de 4.000 Ariary et le gazole qui est de 2.730  Ariary sera à 3.220 Ariary si les prix réels sont effectifs. Il a été précisé que la vérité des prix devra être appliquée après les élections, mais d’une manière graduelle, pour éviter un choc du côté des consommateurs.
C’est ainsi que les prix à la pompe ont connu leur première hausse de l’année le 23 Janvier dernier, suite à une réunion des pétroliers et de l’administration. Une augmentation de 90 MGA pour l’essence, 60 MGA pour le gazoil et 75 MGA pour le pétrole avait alors été décidée. Les nouveaux prix affichés sont ainsi de 3.560 MGA le litre pour le SP 95, 2.860 MGA le litre du gazoil et 2.355 MGA  le litre de pétrole lampant. Ce n’est que le début de la hausse, a-t-on appris.
Lalaharisaina Joeli Valérien, actuel ministre auprès de la Présidence chargé des Ressources Stratégiques, a réitéré il y a une semaine de cela, que la vérité des prix devra s’appliquer dans le temps, sans toutefois avancer une date quelconque.
Les bailleurs de fonds s’opposent à l’octroi de subventions au secteur privé, notamment aux compagnies pétrolières. Des subventions que le Fonds Monétaire International qualifie de «coûteuses». Pour le ministre Lalaharisaina Joeli Valérien, la fin des subventions est un mal nécessaire, comme nous l’avions déjà évoqué dans nos colonnes.
Les gérants de station, eux, n’ont pas leur mot à dire dans la détermination des prix du carburant, puisqu’ils subissent, eux aussi, cette hausse.

C.R

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