Catastrophes naturelles : Intensification en vue

Madagascar est placée parmi les cinq pays les plus vulnérables au changement climatique. Les principaux risques climatiques sont associés aux aléas climatiques extrêmes tels que cyclones, inondations et les sécheresses dont les impacts ne cessent d’augmenter à cause des effets du changement climatique. Selon une étude effectuée par la Cellule de Prévention et Gestion des Urgences (CPGU), le Bureau National des Gestions des Risques et Catastrophes(BNGRC) et le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, les catastrophes naturelles et les impacts du changement climatique vont s’amplifier à l’avenir. « Cela nécessite une meilleure préparation, une meilleure coordination, harmonisation et pérennisation des actions; une meilleure analyse et exploitation des travaux de recherche, plus de valorisation des compétences nationales, une meilleure intégration de la culture du risque et de la gestion des risques auprès des différents secteurs et structures décentralisés et concentrés, ainsi qu’une plus grande intégration de la gestion des risques dans la planification budgétaire à toutes échelles », a expliqué le Lieutenant-colonel Roland Andriamanarivo, Premier Adjoint du Secrétaire Exécutif de la CPGU. Ainsi, il est essentiel de renforcer la gouvernance de l’adaptation au changement climatique et de la gestion des risques.
C’est ainsi que le gouvernement malagasy, par le biais de la CPGU, a initié une étude sur l’identification des lacunes en matière de politiques et stratégies, capacités de coordination institutionnelle et d’investissement en résilience et adaptation climatique, ainsi qu’en gestion des risques et catastrophes, dans le but d’informer les reformes, et appuis aux politiques publiques en matière de Résilience Climatique et Gestion des Risques et Catastrophes. La validation de cette étude s’est tenue hier, avec tous les acteurs concernés par le changement climatique.
Notons que cette étude s’inscrit dans le cadre des activités d’assistance technique de la phase 1 du Programme-Pilote pour la Résilience Climatique(PPCR) financé par les Fonds investissement Climatique.
Rappelons qu’en 2016, une étude basée sur la modélisation des risques a estimé des pertes annuelles en moyennes pour le pays qui s’élèveraient à plus de 100 millions USD pour les risques combinés. Pour les trois phénomènes, les pertes dues aux évènements centennaux approchent les USD 830 millions, soit 8% du PIB de Madagascar en 2015.

jemimaR

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