Comme chaque année, l’Académie Malagasy tient à célébrer la Journée Internationale de la Langue maternelle le 21 février dernier. Cette-fois-ci, le thème s’articulait autour de la «langue malagasy, langue d’éducation, face aux défis de la mondialisation» (ou «Ny Teny Malagasy Teny (n)ibeazana enti-miatrika ny fanatontoloana»). La nécessité pour tout un chacun de protéger la langue malagasy face à la mondialisation a ainsi été mise en exergue au cours de cette célébration.
Dans son allocution, Achille Razafindramosa, Secrétaire Général de la Commission Nationale
Malgache pour l’UNESCO n’a pas manqué de préciser que sur 7000 langues, recensées dans le monde, près de la moitié est menacée avec 90% qui pourraient disparaître au moment actuel, jusqu’à la fin de ce siècle. La disparition des langues va de pair avec la disparition des cultures qu’elle renferme, les connaissances, la vision du monde, ainsi que l’enjeu de détenir une nationalité.
Il a, cependant, mis l’accent sur le fait que la disparition d’une langue ne signifie pas disparition de certains vocabulaires, mais se traduit par une disparition des connaissances et du savoir-être. La valorisation des langues autochtones en faveur d’un développement durable a ainsi été mise en avant.
Les membres de l’Académie Malagasy soutiennent que l’une des façons de protéger la langue malagasy est de l’utiliser dans tous les domaines, tant à Madagascar qu’à l’étranger.
C.R
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