Exécution bugétaire 2018 : Taux global d’engagement de 86,40%

Le bilan est satisfaisant en matière d’exécution budgétaire au titre de l’année 2018. Cette exécution budgétaire est le processus menant soit au recouvrement des recettes, soit au paiement des dépenses conformément aux autorisations délivrées par la Loi de Finances. Des détails sont apportées par la Direction Générale du Budget, via son site web. Une initiative qui témoigne de son engagement pour la transparence

L’exécution des dépenses en budget général, s’élève à un montant global de 6.283,33 milliards d’ariary sur une prévision de 7.275,95 milliards d’ariary, soit un taux d’engagement global de 86,40% de source auprès de la Direction Générale du Budget. Dans un souci de précision, il est indiqué que 2.159,93 milliards d’ariary ont été engagés pour les dépenses de solde, soit 99,8% des crédits inscrits. Par ailleurs 1852,60 milliards d’ariary ont assuré les dépenses de fonctionnement hors solde, avec un taux de réalisation de 98% dont 1 295,60 milliards d’ariary engagés dans la rubrique transfert. Pour ce qui est des dépenses d’investissement, le taux d’engagement des projets financés par les ressources propres (RPI) s’élevant à 95,85%, équivaut à un volume de crédits engagés 801,91 milliards d’ariary. De tels résultats sont dus aux différentes mesures d’accompagnement, de formation et d’assistance, qui ont permis d’une part, de fluidifier l’exécution budgétaire, et d’autre part, de mieux responsabiliser les acteurs budgétaires pour une efficacité optimale des dépenses.
Les réalisations sont tout aussi considérables, pour ne citer que la réalisation de l’élection présidentielle, l’adoption et l’effectivité de la Loi des Finances rectificatives, l’engagement à 100% des crédits alloués aux «Régions» et «Communes» par le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, le paiement des «Contributions internationales» outre les différentes réalisations au niveau social, infrastructure et productif que chaque Institution et Ministère ont réalisé. La revue de l’exécution budgétaire 4ème trimestre, qui se tiendra prochainement, apportera plus de détails.
La même source rappelle que cette année 2019 sera marquée par la mise en œuvre de la nouvelle politique générale de l’Etat menant à la concrétisation des conventions du programme IEP. Tel que nous l’avions déjà indiqué dans nos colonnes, le ministre de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato a souligné à maintes reprises, de rectifier la Loi de Finances 2019. Selon ses dires, la loi de finances rectificative doit s’inscrire dans la droite ligne avec les objectifs à atteindre en matière de gestion des finances publiques et de croissance économique. De nombreux projets attendent actuellement cette LFR 2019. Un autre document est tout aussi important selon ses dires, celui portant sur la «stratégie d’émergence pour Madagascar». Il doit y avoir une certaine concordance entre ces deux documents. Compte tenu des nouvelles priorités, une LFR cadrée avec ces nouveaux objectifs, s’avère incontournable.

C.R

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