CENI : Pour adoption rapide des textes électoraux

CENI : Pour adoption rapide des textes électoraux

En marge des circonstances malheureuses traversées par le pays, telles que l’épidémie de peste, le décès d’un ancien Chef d’Etat, entre autres, la CENI se met pleinement à la tâche et fait en sorte de réaliser, de manière optimale, le processus électoral dans les normes et… dans les temps.

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) souhaite l’adoption rapide des textes électoraux. Ces textes devraient être examinés par les deux chambres parlementaires, à la seconde session ordinaire qui devra débuter demain 17 octobre, a fait savoir Thierry Rakotonarivo, vice-président de la CENI. Si jamais les lois électorales ne sont pas adoptées en cette fin d’année, une session extraordinaire du parlement sera impérative dès le début de l’année 2018. En effet, toutes les lois et l’encadrement juridique des élections devront être promulgués 6 à 8 mois avant le vote afin de s’assurer d’élections crédibles. Ce délai d’au moins 6 mois est nécessaire, selon la CENI, pour assurer la vulgarisation des textes.
Pour être prête à temps, la CENI s’attelle d’ores et déjà aux préparatifs. En vue de préparer la prochaine élection présidentielle de 2018, la CENI effectue une descente dans toutes les régions de Madagascar afin de constater les réalités sur terrain et d’élaborer les stratégies pour mieux organiser les élections de 2018. Des actions de sensibilisation des citoyens sont également entreprises afin d’améliorer l’enrôlement dans la liste électorale.
Quelles que soient les circonstances dans le pays, le 1er décembre 2017 prochain marquera le début de la révision annuelle. Cette opération ne prendra fin que le 15 avril 2018. La liste électorale, clôturée à cette date, sera utilisée pour les prochaines élections.
Par ailleurs, le régime Rajaonarimampianina a affiché son intention d’amender la Constitution de la Quatrième République, sans pour autant avoir fixé une date du référendum. Le gouvernement n’a pas non plus fait connaître le mode de financement de ce projet de modification de la Consti­tution.

 

Vola R

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