L’affaire de cession du terrain d’Anosizato, qui incrimine le président national de HAFARI Malagasy, continue de faire jaser et d’alimenter les débats. Les investigations se poursuivent. En attendant, Jean Nirina Rafanomezantsoa croupit en prison…
Les membres de HAFARI Malagasy de Jean Nirina Rafanomezantsoa ont effectué un grand déballage hier en ce qui concerne le terrain d’Anosizato. Preuves à l’appui, ils ont fait savoir que le président de HAFARI malagasy, Jean Nirina Rafano-mezantsoa n’a absolument rien à avoir avec la cession dudit terrain. Le nom d’un président de la Délégation Spéciale d’Antananarivo a été évoqué par les membres de HAFARI Malagasy comme l’une des personnes qui seraient derrière cette affaire. D’après des dossiers montrés par les membres de cette association, la deuxième propriétaire qui a vendu ledit terrain serait la fille de cet ancien PDS d’Antananarivo.
Selon les explications apportées par Perline Razanadravao, de HAFARI Malagasy, ledit terrain a trois fois changé de propriétaire, selon les dossiers en leur possession. «Le terrain appartenait auparavant à la Commune Urbaine d’Antananarivo sous le titre 14651-A. Toutefois, selon un certificat d’immatriculation et de situation juridique en date de 2015, le terrain aura changé de propriétaire était inscrit sous le titre TN° 71 732-A. Aujourd’hui, ce même terrain appartiendrait à une troisième personne et est inscrit sous le TN°72958-A. L’acte de vente de ce terrain remonte en juin 1999, mais la mutation n’avait été effectuée qu’en 2015. Une quinzaine d’années sépare ces deux actes, c’est un peu surprenant», a toujours expliqué Perline Razanadravao. HAFARI Malagasy réclame dès lors la libération de Jean Nirina Rafanomezantsoa dans la mesure où il est accusé à tort et qu’il n’a rien à voir dans ces multiples ventes.
Velo Ghislain
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