Changement climatique : Le COMESA finance deux projets agricoles malgaches

Changement climatique : Le COMESA finance deux projets agricoles malgaches

Voici une des premières retombées directes du sommet du COMESA qui s’est tenu à Antananarivo dernièrement. 2 projets ont trouvé une source de financement…

Le Secrétariat Général du COMESA a validé le projet baptisé «Manitatra» du GSDM : Professionnels de l’Agro-Ecologie, financé par le COMESA, et mis en œuvre avec l’appui du ministère auprès de la Présidence en charge de l’Agriculture et de l’Elevage. D’après les explications qui nous sont parvenues, il s’agit d’un projet-test de 12 mois visant à augmenter, en nombre et en superficie, les adoptants des techniques d’agriculture durable, en particulier «l’Agriculture Climato-Intelligente», pour l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques et l’amélioration de la sécurité alimentaire.
Ce projet, ciblant deux zones agro-écologiques contrastées, à savoir, le Moyen-Ouest du Vakinankaratra et le Sud-Est de Madagascar, a valorisé les acquis du projet BVPI – SEHP sur financement de l’Agence Française de Développement. Parmi les objectifs figurent également la sensibilisation et le plaidoyer pour une large diffusion de ces techniques à Madagascar, en vue d’une agriculture durable.
La Task Force Nationale en Agriculture de Conservation (TFNAC), une plateforme nationale visant à promouvoir l’adoption des techniques d’Agriculture Climato-Intelligent, a également bénéficié d’un financement du COMESA /EAC/SADC sur un projet intitulé : «Adaptation et mitigation au changement climatique dans les régions de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique Australe».
Ces deux projets ont été reconnus d’un vif succès par le partenaire financier, tant sur l’aspect gouvernance, que sur les résultats finaux, faisant état d’un écart considérable par rapport aux indicateurs de résultats prédéfinis avant la mise en œuvre du projet. Les résultats ont dépassé largement les prévisions et les bénéficiaires ont été satisfaits des impacts sur leurs exploitations et leurs ménages. Le nombre des adoptants ont augmenté, en nombre et en superficie, et des changements de comportement ont été constatés.

L.R

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