Tabera Randriamanantsoa, vice-président de la plateforme de l’opposition «Rodoben’ny Mpanohitra hoan’ny Démokrasia eto Madagasikara» souhaite le respect de la Constitution dans la désignation du chef de l’opposition à l’Assemblée Nationale. De l’avis de Tabera Randriamanantsoa, il n’y a pas de raison d’apporter des modifications à la loi 2011-013 portant statut de l’opposition et des partis d’opposition qui n’est pas encore appliquée au pays faute de publication des textes d’application. Ce politicien rappelle que cette loi a été adoptée par l’Assemblée nationale et validée par la Haute Cour Constitutionnelle. Il ne reste qu’à appliquer la loi. Cette loi qui prévoit que le chef de l’opposition détient la 7e vice-présidence de l’Assemblée Nationale.
Tabera Randriamanantsoa a fait savoir que les députés TIM ont désigné Marc Ravalomanana chef de l’opposition au niveau de l’Assemblée Nationale, à l’occasion de la réunion tenue, hier, à Faravohitra en présence des huissiers de justice. «Rodoben’ny Mpanohitra hoan’ny Démokrasia eto Madagasikara» a déjà notifié le Ministère de l’Intérieur sur cette résolution. Modifier ce texte dans le but d’exclure le chef de l’opposition à siéger au sein de l’Assemblée Nationale reste anticonstitutionnelle, selon les explications du président fondateur du parti Kintana.
Il est à noter que les députés examinera, ce jour, en séance plénière la loi numéro 01-2019/ PL modifiant certaines dispositions de la Loi n°2011-013 du 09 septembre 2011 portant statut de l’Opposition et des partis d’opposition présentée par le député Jean Brunelle Razafitsiandraofa, vice-Président de l’Assemblée nationale au compte de la province de Fianarantsoa. Cette séance s’annonce brûlante. Car la question de désignation du président de l’opposition au niveau de l’Assemblée Nationale a fait débat. Selon les bruits qui courent dans le couloir de l’Assemblée Nationale, des travaux de lobbying sont en cours.
Vola R
