COMESA : Une rencontre avec le secteur privé le 15 février

COMESA : Une rencontre avec le secteur privé le 15 février

Après le XIXème Sommet du COMESA, il importe de faire le point de la situation actuelle. Les actions à réaliser ne resteront pas lettre morte. Les mesures prises commencent à se concrétiser. Des étapes ont été franchies et d’autres restent à franchir, mais la Grande île est apparemment sur la bonne voie.

«Une rencontre entre le SG du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et des acteurs du secteur privé est programmée pour le 15 février prochain et constituera une opportunité pour les opérateurs et entrepreneurs locaux de discuter des lignes de crédit disponibles au sein de la COMESA». Les lignes de crédits concernent tout porteur de projets bancables et tirés vers l’exportation à destination du marché du COMESA.
L’annonce a été faite hier à Antaninarenina, à l’issue d’une rencontre entre le Secrétaire Général du COMESA, Sindiso Ndema Ngwenya et le Ministre de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé Nourdine Chabani. Cette visite s’inscrit dans le cadre du suivi des résolutions du XIXème Sommet du COMESA organisé au mois d’octobre 2016 à Antananarivo.

Production

Pour appuyer le secteur privé des pays membres, le COMESA apporte des soutiens financiers. La grande île dispose de potentialité énorme en matière d’exportation, mais il faudrait sensibiliser les entreprises à augmenter leurs productions en conformité avec les normes internationales. «Il faut produire avant de commercialiser», a indiqué le Ministre Nourdine Chabani. Il est nécessaire d’identifier quelle filière il importe de financer et dans quelle région.
Les pays membres du COMESA, dont Madagascar sont encouragés à mobiliser le secteur privé pour augmenter leurs produits à écouler sur ce marché régional, car près de 85 milliards de dollars de produits sont importés annuellement en-dehors du COMESA.

Le SG du COMESA n’a pas manqué de préciser que l’industrialisation joue un rôle majeur dans seulement dans le développement des échanges commerciaux, mais aussi dans la création d’emplois. Pour sa part, le Ministre Nourdine Chabani estime que pour encourager les investisseurs potentiels, Madagascar doit établir un rapport de compétitivité en cohérence avec les critères du Doing Business et du Global Comptetitiveness Report du World Economic Forum. A cela s’ajoute l’identification de deux ou trois projets industriels dans les filières porteuses du pays de manière à créer des produits à fortes valeur ajoutée à destination du marché de la COMESA.

C.R

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