Commune Alasora : Un taux de recouvrement de 65%

Commune Alasora : Un taux de recouvrement de 65%

Cette année, le taux de recouvrement fiscal pour la commune rurale d’Alasora a connu une légère hausse, en ce mois de novembre, il est évalué à 65%. «Ce taux sera révisé à la hausse d’ici la fin de l’année», espère le maire de cette commune, Marc Ramiaranjatovo. Cette hausse est le fruit de la sensibilisation effectuée par la commune durant les mois de septembre et octobre derniers. La commune devra être redevable en vers les contribuables, et cela incite ces derniers à payer leurs impôts. Notre commune met une grande part d’investissement pour des infrastructures. «Nous sensibilisons les populations locales à s’acquitter de leurs impôts. Et nous faisons en sorte que tous ceux qui payent ces impôts reçoivent en retour une quittance, et nous sommes redevables en vers ces contribuables. Cela, pour créer la confiance entre les populations et les responsables hiérarchiques».
Au niveau national, le taux de recouvrement est encore faible. Une telle réticence s’explique par le fait qu’ils ne constatent que très peu de redevabilité de la part de l’État et des collectivités territoriales décentralisées.
Si Madagascar est actuellement dans la phase de la réalisation du 3ème Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH3), afin de savoir le nombre exact et précis de la population, qui est un outil indispensable de prise de décision dans la mesure où elles permettent d’élaborer des politiques publiques et programmes fondés sur des évidences statistiques, mais également d’alimenter les indicateurs de suivi-évaluation du Document de Stratégies de Réduction de la Pauvreté et du Plan National de Développement de Madagascar décliné en plan sectoriel.
La commune rurale d’Alasora a déjà entamé un recensement de sa population et de son habitat avec le projet Allemand. L’objectif est d’avoir une statistique précise de la commune. Sur l’habitation, l’objectif est d’avoir un nouveau recensement exact des maisons d’habitation et des activités commerciales.

Jemima R

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