Conjoncture : Alain Ramaroson libéré hier soir

Conjoncture : Alain Ramaroson libéré hier soir

Alain Ramaroson est resté au camp de la Gendarmerie de Betongolo pendant 48 heures, soit la durée légale d’une garde à vue. Il a été autorisé à rentrer chez lui hier. Ses conditions de détention est digne d’une haute personnalité… malgache

L’ancien ministre de l’industrie de Norbert Lala Ratsirahonana et non moins Président du parti politique Masters, Alain Ramaroson, a été retenu par la gendarmerie sur 3 dossiers différents. Les faits qui lui sont incriminés sont, entre autres,  celui de la manifestation sans autorisation. Ce qui lui vaut une accusation d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État. Le second dossier concerne un litige foncier survenu à Ambatondrazaka en 2013, à l’époque où il était membre du Conseil Supérieur de la Transition, selon son avocat, Me Willy Razafinjatovo. Le troisième dossier le concernant lui avait été signifié dans l’après midi d’hier mais n’a pas encore été communiqué.
Aux dernières nouvelles, le leader du Masters a été libéré hier, vers 19h 30. Ce qui a été confirmé par le Général Florens Rakotomahanina, le Commandant de la Circonscription Régionale de la Gendarmerie Analamanga (CIRGN).
Jusque tard dans la soirée d’hier, les avocats d’Alain Ramaroson se sont mobilisés. En termes de procédures, Me Willy Razafinjatovo a déploré des manœuvres politiques visant à incriminer son client. Il a avancé que la détention de son client sur d’autres dossiers, en dehors de celui qui a fait l’objet de son arrestation, samedi dernier, n’était pas conforme aux procédures judiciaires.
Des informations concernant l’éventualité d’une plainte déposée par la famille Ravalomanana avaient circulé hier. Ce qui n’est pas encore le cas, selon les avocats de Alain Ramaroson.
Des sources auprès des forces de l’ordre ont pu raconter les conditions de détention de ce politicien. D’après nos sources, un bureau avait été aménagé spécialement pour Alain Ramaroson afin qu’il puisse bénéficier de conditions décentes. Il n’a pas été placé dans une cellule comme de vulgaires bandits, nous a-t-on informé.

 Marc A.

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