Conjoncture : Les dossiers «sales» de la transition révélés

Conjoncture : Les dossiers «sales» de la transition révélés

La période transitoire avait été propice à la gabégie. Bon nombre d’exactions avaient été commises non seulement par des investisseurs et opérateurs économiques, mais également par un certain nombre de hautes personnalités.

Les dossiers « sales » de la Transition seront prochainement révélés au grand public. Ces dossiers concernent, entre autres, les trafics de bois précieux notamment des trafics de bois de rose, les attributions illégales de propriétés domaniales ou encore des propriétés de l’État, nous a-t-on confiés.
En ce qui concerne les trafics de bois précieux, à l’instar du bois de rose et du bois d’ébène, plusieurs têtes pourront être ciblées par ce dossier « brûlant ». Depuis l’installation du nouveau gouvernement, les trafiquants ne sont pas arrivés à exporter illégalement du bois précieux malgaches.
La suspension de 6 mois de l’attribution de titres fonciers spécialement ceux relatifs aux propriétés de l’État n’est pas un fait innocent. Une initiative qui survenait après les différents litiges qui ont alimenté les polémiques au sein de la classe politique malgache. En effet, les dirigeants actuels ont constaté bon nombre d’irrégularités qui les avait poussés à assainir le secteur, du moins pour 6 mois. Ces deux secteurs ne sont pas les seuls touchés par cette initiative d’assainissement par le régime. Des dossiers concernant les attributions d’autorisation d’exploitation minière ou encore les exportations illicites de ressources minières, dont l’or, figurent également dans les dossiers « brûlants » et qui peuvent toucher des personnes de la Transition.
Rappelons que le régime actuel se décide à assainir ce secteur en suspendant toute délivrance de permis d’exploitation à titre temporaire.  Les actuels dirigeants entendent assainir tous les secteurs sources de conflits et de discorde, susceptibles de ternir le climat des affaires légales de Madagascar.
Par la même occasion, l’instauration de l’État de droit et de la bonne gouvernance réclame l’assainissement de ces domaines qui, rappelons-le, sont très porteurs mais peuvent handicaper les générations futures à défaut d’une bonne gestion.

Marc A.

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