La conférence des évêques de Madagascar (CEM) se dit craintive et affichait sa déception quant à l’évolution de la situation politique et sécuritaire du pays. Les appels à la haine et à division ainsi que le climat d’insécurité dans les zones rurales comme urbaines n’ont pas passé à la légère chez les évêques de l’Eglise Catholique Romaine de Madagascar. «Les valeurs de l’identité malagasy et la vérité ont disparu de notre société. Bon nombre de nos citoyens ont perdu le sens de l’humanité» précise la déclaration de la conférence épiscopale. Les politiciens ont ainsi été pointés du doigt par ces prélats qui sont d’ailleurs des portes paroles de la population à la base. Ils ont souligné que la culture du dialogue et du respect de la parole donnée n’ont plus leur place dans cette société dominée par la division et la haine. La culture de l’argent a pris le dessus dans le monde politique actuel évoquent les évêques de Madagascar.
Mais dans cette optique, la Conférence Episcopale de Madagascar a appelé les candiats à la présidentielle à véhiculer davantage la vérité, de préserver l’unité et proner la transparence. Ainsi, les évêques de Madagascar ont renforcé leur appel à la paix et à la sérénité et au respect du choix du peuple. «Pour celui qui sera choisi par le peuple, respectez la parole donnée» ont insisté ces évêques. La CEM qui a d’ailleurs souligné que seul la droiture et la culture de la vérité permettra de sauvegarder et de développer le facteur humain de notre peuple. Le renforcement de l’éducation civique eest incontournable avance les évêques malagasy. Ainsi une réfléxion autour de notre Loi fondamentale s’avère nécessaire pour inciter chaque citoyen au patriotisme qui requiert de la persévérence. Enfin, les évêques de Madagascar ont demandé à ce que les richesses nationales de notre pays ne doivent être cédées.
Marc A.
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