Conseil des ministres : Le recrutement de fonctionnaires nécessite un “appel à candidature”

A nouveau régime, nouvelle gouvernance. L’administration fait l’objet d’une réforme approfondie, plus particulièrement la gestion des ressources humaines. C’est ce qui ressort du dernier Conseil des ministres.

La réforme de l’administration poursuit son bonhomme de chemin. Cette fois, elle touche la Fonction publique. Les détails ont été exposés lors du Conseil des ministres du mercredi 17 avril 2019 qui avait annoncé la rationalisation de la gestion des ressources humaines de l’État. Désormais, les remplacements numé-riques seront laissés à l’abandon et que tout recrutement de fonctionnaires devra passer par un appel à candidature public.
Toujours dans le cadre de cette réforme, il a été annoncé que toute initiative de recrutement doit passer pour approbation en Conseil des ministres. Ainsi, le nombre de postes à pourvoir et les attributions respectives ne pourront passer que sur validation dudit Conseil.
Dans cette logique, le logiciel AUGURE (application unique pour la gestion uniforme des ressources humaines de l’Etat) deviendra le logiciel unique de gestion du personnel de l’Etat dans chaque ministère, tel que l’a ordonné le Président Andry Rajoelina à l’occasion. Une initiative qui vise ainsi à mieux gérer l’ensemble du personnel et à assurer un meilleur suivi de l’ensemble des agents de l’Etat sur l’étendue du territoire national. Une enquête sur la qualité des services publics sera ordonnée. Ceci dans le but de détecter les éventuelles lacunes à surmonter à travers des renforcements de capacités de ces fonctionnaires.
Par ailleurs, le Président de la République a annoncé par l’occasion que les recrutements prioritaires concerneront le secteur de la santé, de la justice, de l’éducation, de la sécurité, et du contrôle notamment de l’inspection générale de l’Etat ou encore la Cour des comptes.
Cette initiative annoncée durant le Conseil des ministres consiste à donner plus de transparence et une impulsion du devoir de redevabilité du service public à l’égard de la population.

Marc A.

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