Consommation : Plus de 570.239 T de riz importés en 2017

Consommation : Plus de 570.239 T de riz importés en 2017

Si le riz est la principale denrée alimentaire de la population malagasy, la période allant d’Octobre à Avril constitue une période de soudure, connue sous l’appellation de «Maitso ahitra». Avec la baisse de la production locale liée aux aléas climatiques, une augmentation de l’importation a été initiée pour assurer l’approvisionnement des consommateurs.

L’année 2017 a été caractérisée par une augmentation de l’importation de riz par les opérateurs. Plus de 570.239 tonnes de riz ont été importées, représentant plus du double de l’importation de 2016, a fait savoir Soloalitiana Rakotomanga, Directeur Général du Commerce et de la Consommation DGCC.
C’est surtout à partir du mois d’Octobre qu’une augmentation de l’importation a été constatée. 64.000 tonnes de riz sont arrivées au port de Toamasina au mois d’Octobre, il en est de même pour le mois de Novembre et 70.000 tonnes en Décembre.
Grâce à la collaboration entre l’Etat et les opérateurs (grossistes et importateurs), des efforts ont été entrepris pour qu’une baisse du prix du riz importé soit ressentie auprès des ménages.

Contrôle auprès des détaillants

Les contrôles opérés par les agents du ministère du Commerce et de la Consommation sur le prix, les stocks… ne se limitent pas aux grossistes, ils s’étendent aux détaillants. Vendredi dernier, l’équipe dirigée par Soloalitiana Rakotomanga, Directeur Général du Commerce et de la Consommation, a effectué des opérations de contrôle à Ambohimangakely. Une baisse notable du prix du riz a été constatée sur place. Le type «stock» se vend à partir de 460 Ar le kapoaka et 1580 Ar le kilo. «Ambohimangakely peut être considéré comme modèle, en raison des prix qui y sont appliqués et qui tiennent compte de l’intérêt de la population». Les détaillants s’approvisionnent auprès des grossistes d’Anosibe. Force est cependant de constater que des détaillants à proximité du marché d’Anosibe appliquent des prix plus élevés que ceux d’Ambohimangakely. Un appel a ainsi été lancé par le DGCC pour que les détaillants ne gonflent pas leurs marges bénéficiaires afin que les consommateurs puissent acheter du riz à un prix raisonnable.

C.R

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