Contentieux électoraux : La HCC a tranché hier sur le sort de 3 candidats

Par rapport aux contentieux électoraux dans le cadre de l’élection législative, la Haute Cour Constitutionnelle a donné son verdict quant à 3 candidats.

La Haute Cour Constitutionnelle a rendu hier son verdict sur le sort de 3 candidats aux législatives. Il s’agit entre autres de Haja Andrianatsifonantsara du parti Tiako I Madagasikara, de Robert Razaka du parti ATM et de Albain Rabemananjara de la liste DINIKE. 3 cas assez particuliers mais qui concernent des candidats de taille dans cette course à l’hémicycle de Tsimbazaza.
En ce qui concerne la liste du TIM à Avaradrano, la HCC a ordonné la modification de la liste de candidature suite à la requête d’un candidat qui a été ôté de la liste officielle. En effet, Haja Andrianatsifonantsara, second de la liste du parti derrière Gerry Randriambolaina tête de liste, a saisi la Haute Cour pour modifier la liste définitive. L’imbroglio se lisait dans ce dossier puisque le candidat Julien Ratsimba a été officialisé par la CENI. Mais au final, cette liste a connu des origines vaseuses. Le candidat de la deuxième liste et les suppléants n’ont pas eu la bénédiction du bureau central du TIM. Ce qui fait que la validation finale de la liste telle que présentée par le bureau du parti a été considérée par la HCC. Désormais la liste définitive du parti TIM dans la circonscription d’Avaradrano sera composée de RANDRIAMBOLAINA Gerry, de ANDRIANATSIFONANTSARA Haja, de RAKOTONDRASOA Georges et de RASOAMANANDRAIBE Nomena.
En revanche, la HCC a rejeté les requêtes de Albain Rabemananjara de la liste Dinike. Ce dernier qui a demandé un délai de grâce pour l’enregistrement du dépôt de candidature de son équipe à Arivonimamo. C’est également le cas du candidat Robert Razaka de l’ATM à Toliara qui lui aussi avait demandé à ce qu’il soit autorisé à verser sa caution. Un versement qui a été refusé pour cause de retard. La HCC qui a ainsi souligné que ces deux requérants ne se conformaient pas aux délais fixés par les autorités électorales et par conséquent à la loi sur les élections.

Marc A.

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