Convention de Minamata Mercure : des effets néfastes sur la santé

Convention de Minamata Mercure : des effets néfastes sur  la santé

Un atelier de lancement de l’évaluation initiale de la Convention de Minamata sur le mercure s’est tenu hier au DLC d’Anosy. Cette convention, signée par la Grande île le 10 octobre 2013 et ratifiée en décembre 2014 a pour objectif de protéger la santé humaine et l’environnement contre l’émission et le rejet anthropique de mercure et de ses composés.
Madagascar fait encore partie des pays importateurs de produits contenant du mercure. Or, la plupart de la population, en général, méconnait les effets néfastes de l’utilisation de ces produits sur la santé humaine, tels que les maladies cardiovasculaires, l’altération du système immunitaire, les trou­-bles du système nerveux, les formations congénitales, les cancers…
Ces produits comprennent les appareils de mesure dans le secteur de la santé, les amalgames dentaires, les piles, les lampes écono­miques, les appareils électriques.
Selon les précisions du Dr Liliane Randrianomenjanahary, Point Focal de la Convention Minamata, Madagascar a réalisé des séances de sensibilisation et de formation sur les effets néfastes du mercure sur la santé humaine et la gestion écologiquement rationnelle des déchets contenant du mercure dans quelques régions de Madagascar dont Toliara et Antsirabe, durant les deux premiers mois de l’année. Elle conseille aux usagers d’utiliser les appareils sans mercure et d’utiliser ainsi un thermomètre électrique plutôt qu’un thermomètre à mercure.
Pour mieux préparer l’entrée en vigueur et la mise en œuvre de la Convention de Minamata, l’évaluation initiale de cette convention est nécessaire pour déterminer les lacunes et les besoins en matière de gestion de mercure avant d’élaborer le Plan National d’Action, relatif à cette Convention à Madagascar. Il faudra notamment évaluer les infrastructures nationales, renforcer les capacités nationales de gestion et de surveillance du mercure y compris la législation nationale tout en développant un inventaire national des sources et rejet du mercure en utilisant le Toolkit du PNUE. Des stratégies doivent aussi être élaborées pour identifier et évaluer les sites contaminés par le mercure.

C.R

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