Côte d’Ivoire – Madagascar : Partage d’expériences sur le secteur aurifère

Le ministre des mines et des ressources straté­giques, Fidiniavo Ravokatra a effectué une mission officielle à Abidjan-Côte d’Ivoire la semaine dernière. Il s’est entretenu avec les dirigeants et les opérateurs en Côte d’Ivoire pour des échanges d’expériences. Madagascar compte 600.000 orpailleurs et la Côte d’Ivoire 500.000, mais cette dernière possède neuf grandes mines d’or.
La Côte d’Ivoire fait partie des pays présentant des avancées dans le secteur minier et la gestion de l’exploitation aurifère. En 2014, le Code minier de la Côte d’Ivoire a eu le mérite de remporter le titre de code minier le plus compétitif et le plus attractif. «De plus en plus d’exploitants aurifères industriels ont investi en Côte d’Ivoire depuis. Ce qui a augmenté la production d’or, passant de 5 tonnes en 2010 à 20 tonnes en 2015 et 37 tonnes en 2020 » a indiqué le ministre malgache. “Si Madagascar souhaite accroitre sa production, il importe d’avoir de grandes mines mais cela requiert une stricte vigilance pour que l’arrivée de grands exploitants ne se fasse pas au détriment du pays, mais profite pleinement à Madagascar”. Lors de cette mission les partages d’expériences ont été nombreuses.
Par ailleurs, le ministre malgache a rencontré son homologue Ivoirien, les sociétés d’Etat en charge du pétrole et des mines, ainsi que l’administration minière, ce qui lui a permis de comprendre comment l’Etat ivoirien gère ses richesses minières et aurifères. Fidiniavo Ravokatra s’est également réuni avec les dirigeants de quatre compagnies internationales implantées en Côte d’Ivoire, pour connaitre les formes de partenariat avec l’Etat ivoirien. « Les échanges ont été riches. Ces dirigeants de compagnies sont aussi intéressés par le secteur minier à Madagascar, particulièrement le secteur aurifère » a rapporté le ministre Fidiniavo Ravokatra.
La particularité de cette mission officielle a été la visite des « Mines d’Ity », la plus grande et la plus ancienne mine d’or de la Côte d’Ivoire. Elle a permis d’examiner les aspects de gestion, de l’exploitation technique et le processus de raffinage de l’or pour avoir accès au marché international.

Claudia R

Imprimer Imprimer
Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.