Covid-Organics : don de 10.000 doses préventives et de 1.500 doses curatives à la Guinée Equatoriale

Le remède traditionnel amélioré Covid-Organics ne cesse de défrayer la chronique. Critiquée par les uns et approuvée par d’autres, cette tisane bio élaborée à Madagascar suscite l’intérêt de nombreux pays africains. La Guinée Equatoriale vient de s’en approvisionner.

L’avion chargé de transporter le remède traditionnel amélioré CVO vers la Guinée Equatoriale a atterri hier après-midi à la Base Aéonavale d’Ivato. « 10.000 doses préventives et 1.500 doses curatives sont offertes par l’Etat malgache à titre de don », selon les précisions apportées par Tianarivelo Razafimahefa, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation. C’est suite à l’intérêt que la Guinée a manifesté et la demande qui s’en est suivie que le Président Andry Rajoelina a décidé de leur offrir ces remèdes gratuitement.
Excmo SR D. Mitoha Ondo’O Ayekaba, Vice-ministre guinéen de la Santé et du Bien-être a été dépêché hier par le président de la Guinée Equatoriale dans notre pays pour témoigner de sa reconnaissance envers Madagascar pour la découverte de ce remède traditionnel amélioré qui est à la fois préventif et curatif. Plus de 200 cas de coronavirus y sont recensés, dont la plupart sont des cas asymptomatiques. La mise en place de test à grande échelle est une des stratégies appliquée par la Guinée pour contenir la propagation du Covid-19. La diaspora malagasy sur place bénéficie également de cette donation. A noter cependant qu’aucun ressortissant malagasy en Guinée n’est atteint de coronavirus, le remède sera donc administré à titre préventif.
D’autres pays ont également fait part de leur intérêt, pour ne citer que le Sénégal. Est-ce qu’ils bénéficieront également de don, ou est-ce qu’ils achèteront le produit qui fait beaucoup parler de lui ?… Aucune précision n’a encore été apportée à ce sujet. Ce qui importe pour l’heure, c’est de sauver des vies humaines dans les pays frères, indique le ministre malgache Tianarivelo Razafimahefa. Des observateurs estiment que ces remèdes devraient être vendus s’ils sont exportés afin que l’Institut Malgache de Recherches Appliquées (IMRA) puisse en tirer des bénéfices qui lui permettront de renforcer les travaux de recherches. Le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation estime que l’ensemble du peuple malgache devra être fier de la découverte du remède traditionnel amélioré et de la solidarité dont témoignent plusieurs pays du continent pour combattre ensemble le coronavirus.

C.R

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