Crise politique : La CNIDH en faveur de nouvelles délibérations des lois électorales

Crise politique : La CNIDH en faveur de nouvelles délibérations des lois électorales

La CNIDH apporte son point de vue de la conjoncture politique actuelle. Cette commission estime que les événements de samedi dernier n’auraient pas dû avoir lieu…

Face aux événements du samedi 21 avril 2018, la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme (CNIDH) appelle les parties, tant le Gouvernement que les manifestants conduits par les députés de l’opposition, à la mesure. Dans un communiqué d’hier, le CINDH suggère également que « pour mettre fin aux mouvements de contestation actuels et à la répression, sources de violation des droits humains, le Président de la République devrait, après avis de la Haute Cour Constitutionnelle, soumettre l’ensemble des textes à une nouvelle délibération du Parlement, comme il est prévu par l’article 117 de la Constitution. » Ce geste devrait permettre de dissiper les suspicions et de donner à la volonté du peuple de meilleures chances de « s’exprimer par des élections honnêtes », et ainsi de contribuer à une paix durable.
La CNIDH condamne également les agissements de certains éléments des forces de l’ordre de samedi dernier qui avaient lancé des grenades lacrymo­gènes dans l’enceinte de l’hôpital des enfants de Tsaralalana. « D’après la Convention de Genève (1949) sur la protection des blessés, « tous blessés, malades et naufragés, à quelque parti qu’ils appartiennent, seront respectés et protégés ». Ce samedi 21 avril, des blessés ont quitté l’Avenue de l’Indépendance pour se réfugier au Dispensaire Mère-Enfant de Tsaralalàna et y recevoir des soins médicaux. Des éléments des forces de l’ordre à bord d’un 4×4, d’après des témoins, les y ont poursuivis jusqu’à cet endroit et ont lancé dans l’enceinte même du dispensaire deux obus de gaz lacrymogène, lit-on sur le communiqué.

Velo Ghislain

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