CVO dans les écoles catholiques : Les précisions du Cardinal Tsarahazana

Le Cardinal Tsarahazana n’est pas contre les dispositifs annoncés par le Président de la République quant à la consommation du Cvo.
Chaque établissement devrait par ailleurs prendre leur responsabilité.

Le cardinal Désiré Tsarahazana apporte de plus amples explications en ce qui concerne le remède « covid organics ». L’église catholique ne s’oppose pas et à ce que le « covid organics » soit distribué aussi bien dans la société qu’en classe. Par contre, l’église conseille fermement à ce que les mesures sanitaires imposées soient respectées. Contacté par téléphone, le cardinal Désiré Tsarahazana livre des explications
Ma-LAZA : Son excellence, depuis mercredi dernier, jour d’ouverture des écoles, la distribution du « covid organics » auprès des élèves et sa consommation en classe suscitent beaucoup de débats. Pour les écoles catholiques en particulier, quelles en sont les mesures prises ?
Cardinal Désiré Tsarahazana : Tout d’abord je tiens à expliquer que l’église catholique ne s’oppose pas à ce « remède ». Aucune consigne allant dans ce sens n’a été donnée. Pour les écoles catholiques en particulier, on a eu une réunion avec le DIDEC de Toamasina et on s’est mis d’accord sur ce que le « covid organics » soit distribué en classe conformément aux directives de l’Etat. Toutefois, la prise de ce remède par les élèves doit avoir l’aval des parents. Les élèves devront le prendre soit avec une autorisation de leurs parents soit en leur présence.

Ma-LAZA : L’église en général n’est donc pas contre le fait que les élèves prennent ce « remède » ?
Cardinal Désiré Tsarahazana : Comme je l’ai dit tout à l’heure, l’église n’a pas donné de consignes propres. Nous, dirigeants des églises catholiques encouragent les fidèles et la population en général à suivre strictement les mesures sanitaires dictées par l’Etat.

Ma-LAZA : Qu’en est-il des messes à l’église ?
Cardinal Désiré Tsarahazana : Les mesures déjà prises par l’église, conformément aux dispositions d’urgence sanitaire décrétées par l’Etat sont encore en vigueur. Les évêques et les prêtres continuent à célèbrer les messes en privé et peuvent les diffuser sur les chaines de télévisions et les médias. Par contre, pour ce qui est des messes en public, chaque diocèse prend ses mesures propres.

Propos recueillis par Velo Ghislain

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