Chaque entreprise, chaque entité aéroportuaire en relation avec les aéroports peut être exposée à des risques de cyber-attaques sans même le savoir. C’est pourquoi un séminaire portant sur « les enjeux de la cybersécurité à Madagascar, cas des entreprises opérant dans le secteur aérien » s’est tenu hier à Alarobia. Les cyber-attaques et cybermenaces ne doivent pas être sous-estimées.
Tahina Razafindramalo, ministre du développement numérique, de la transformation digitale, des postes et des télécommunications, estime que les nouvelles technologies devraient être utilisées à bon escient. «L’informatique est un levier de développement, mais c’est aussi une arme fatale puisqu’elle peut être utilisée à des fins malveillantes pour détruire une entreprise, paralyser le trafic aérien », a-t-il déclaré hier. Ces propos rejoignent ceux du directeur général de Ravinala Airports, Julien Coffiner qui a déclaré dans son allocution que « grâce à l’ère digitale, chaque entreprise peut optimiser le temps, la qualité de travail de son équipe, ses clients, ses fournisseurs. Mais l’usage d’internet peut néanmoins exposer aussi les entreprises à des menaces à travers l’espionnage industriel, les demandes de rançon, les propagandes et attaques terroristes pour déstabiliser une société, un aéroport ou un Etat ».
L’objectif de ce séminaire était de mettre en relation les experts, les décideurs et les entreprises vitales afin de créer un écosystème, une communauté autour de la protection des systèmes d’information à Madagascar et, en particulier, le secteur aérien. Différents thèmes ont été développés pour ne citer que la prévention des cyber-attaques, la mise en œuvre de la cybersécurité par Ravinala Airports qui a comme vision de devenir un opérateur aéroportuaire de référence dans l’Océan Indien. Une table-ronde pour favoriser les échanges entre tous les responsables de la sécurité des informations et les différentes parties prenantes a également marqué cette rencontre ô combien importante dans le domaine de la cybsersécurité à Madagascar.
C.R
Imprimer