Dégâts cycloniques : Perte de 10 millions USD par an

Dégâts cycloniques : Perte de 10 millions USD par an

Madagascar est confrontée chaque année aux cyclones et aux autres aléas climatiques. Les infrastructures publiques dont la plupart sont vétustes en souffrent énormement. Il est ainsi temps de se mettre à de nouvelles conceptions…

Près de 10 millions de dollars par an sont mis à la disposition du Fonds d’Intervention pour le Développement (FID) pour des travaux de reconstructions et réhabilitations des bâtiments, infrastructures routières et infrastructures hydro agricoles détruits par les cyclones et inondations qui affectent annuellement Madagascar.
Le gouvernement malagasy, via la Cellule de Prévention et Gestion des Urgences à la Primature, dans le cadre de son Projet d’Urgence pour la Préservation des Infrastructures et la Réduction de la Vulnérabilité (PUPIRV), a adopté des règles de construction d’infrastructures résistantes aux effets des aléas climatiques à Madagascar. Il s’agit des règles de construction des bâtiments para cycloniques, les normes malagasy de construction des infrastructures hydro agricoles contre les crues et l’inondation (NIHYCRI) et le guide de protection routière contre l’inondation à Madagascar (GPRCIM).
Ces règles de construction des infrastructures de base résistantes aux effets des aléas climatiques ont une durée de vie de plus de 50 ans. Le coût de la construction suivant ces règles est supérieur de 15 % seulement par rapport au coût de la construction pour les infrastructures dans leur forme actuelle, a indiqué Mamy Razakanaivo, Secrétaire Exécutif du CPGU. Désormais, toute construction de nouveaux bâtiments et infrastructures respectera ces nouvelles règles, a-t-il souligné.Un atelier d’information et de sensibilisation sur l’application de ces règles se tient pendant deux jours à la salle de conférence du Plan Anosy. Cet atelier cible les personnes responsables des Marchés Publics (PRMP) auprès des institutions, des ministères, des établissements publics et des sociétés d’État. « Désormais, elles veilleront à intégrer ces règles de construction dans la réglementation des marchés ainsi que leur application dans leur attribution, notamment l’élaboration des demandes d’appels d’offre, le contrôle et la réception des travaux », a expliqué  Razafy Harison Vonjy, Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP).

RR.

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