Démocratie et bonne gouvernance : Le “oui … mais” des américains

Démocratie et bonne gouvernance : Le “oui … mais” des américains

La reconnaissance politique et les propositions de coopération ne vont jamais à sens unique et, surtout pas gratuites. Elles sont toujours assorties de conditions et pas des moindres. Les américains sont parmi les plus intransigeants…

Certes, des évolutions positives ont été constatées dans la mise en œuvre de la démocratie et de la bonne gouvernance mais des efforts restent encore à faire. C’était le constat de Heather Higginbottom, Secrétaire d’État Adjointe chargée de la gestion et des ressources, hier, après sa rencontre avec le Président Hery Rajaonarimampianina au Palais d’État d’Iavoloha et qu’elle a partagé aux journalistes. Elle a également insisté sur l’instauration de la stabilité.
Dans ses explications, cette haute personnalité américaine a insisté sur la nécessité d’une action plus accrue et d’une vigilance dans la réalisation des défis qui attendent le pays dans le cadre de la bonne gouvernance, de la préservation de l’environnement ainsi que de la gestion des ressources naturelles. La lutte contre la corruption figure parmi les points discutés entre la délégation américaine et le Chef de l’État malagasy, hier. Une initiative qui garantira le développement de la Grande Île, a souligné cette Secrétaire d’État Adjointe.
En ce qui concerne la lutte contre le trafic des ressources naturelles, Heather Higginbottom a annoncé l’appui des États Unis aux initiatives du gouvernement et du régime actuel. Un programme appuyé par les Américains est d’ailleurs en place, raison de son déplacement dans la région Est de Madagascar, mercredi dernier.
La visite en terre malagasy de la Secrétaire d’Etat Adjointe a également été une occasion de revoir les programmes financés par les États Unis qui sont majoritairement axés dans l’humanitaire. Le secteur de la Santé Publique, l’éducation et l’environnement sont les plus concernés par l’appui des Américains.
Béatrice Atallah, ministre des Affaires Étrangères, a souligné que le programme African Growth and Opportunity Act (AGOA) a été évoqué dans cette rencontre malgacho-américaine. La partie malagasy a demandé un élargissement des artciles pouvant bénéficier d’une dérogation dans le cadre de ce programme.

Marc A.

Imprimer Imprimer

Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.