Détournement de 4 milliards Ar. au MEN : Un ex ministre et son staff interpellés

Détournement de 4 milliards Ar. au MEN : Un ex ministre et son staff interpellés

Certains individus n’ont aucun scrupule à s’enrichir aux dépens d’autrui. Il en est ainsi de tous ceux qui sont impliqués dans des détournements de deniers publics, qu’ils soient dirigeants ou subordonnés.

Trente-cinq individus, dont un ancien ministre de l’Education nationale et son staff, ont été interpellés dans une affaire de détournement de fonds publics. Parmi ces convoqués par la Justice, le Directeur Général d’une société de fabrication de matériels pédagogiques ainsi que plusieurs responsables au sein du ministère de l’Education nationale sont soupçonnés dans cette affaire. D’après les informations recueillies hier, l’utilisation suspecte de 4 milliards d’Ariary en 2009 est le motif de la poursuite des présumés impliqués.
L’affaire en question avait été découverte par l’Inspection Générale de l’État. Les dépenses engagées par le ministère n’auraient pas respecté la doctrine des finances publiques, nous a-t-on communiqué. C’est à travers cet engagement suspicieux que la Direction de la Législation et des Contentieux au sein de la Primature avait déposé plainte auprès de la Police économique en 2009.
La somme en question aurait été utilisée pour l’organisation d’examens et l’achat d’équipements pédagogiques au bénéfice des élèves malgaches. La somme en question aurait été découverte dans un sous-compte d’une société spécialisée dans les matériels pédagogiques après un transfert suspicieux. Raison pour laquelle les agents de l’État au sein de l’Inspection Générale de l’État avaient été alertés par ce délit puisqu’il est interdit de déposer les fonds de l’État dans des comptes de particuliers ou d’entreprises autre que le Trésor Public.
De ce fait, des dépenses suspectes avaient été découvertes notamment des dépenses en carburants et des travaux divers mais qui étaient à l’avantage d’un groupe de personnes. L’enquête a duré plus de 20 mois avant que l’affaire ne soit déférée au parquet avant-hier.

Marc A.

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