Détournement de mineurs : 137 plaintes reçues durant le 1er trimestre 2016

Détournement de mineurs : 137 plaintes reçues durant le 1er trimestre 2016

Du mois de janvier au mois de juillet 2016, 137 plaintes de détournement de mineurs sont parvenues aux services de la Police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM) de Tsaralalana. Parmi les jugés coupables, 30 femmes sont mises en cause, selon les statistiques de la PMPM. Ainsi, si l’on pensait toujours que ce sont toujours les hommes qui ne sont pas satisfaits de leurs partenaires, les femmes entrent aujourd’hui dans ce jeu et cherchent ailleurs. A preuve, des femmes sont accusées de détournement de garçons mineurs.
Ce chiffre du premier semestre 2016 est en hausse par rapport à celui de la même période de l’année dernière avec 112 plaintes reçues, dont les 97 ont été traitées et 15 en instance. Le coupable peut être un homme ou une femme : 17 hommes et 6 femmes sont sous Mandat de dépôt (MD), 10 hommes et 9 femmes ont bénéficié de Liberté Provisoire (LP).
Par ailleurs, durant toute l’année 2015, les services de la PMPM ont reçu 266 affaires de détournement de mineurs dont 245 traitées et 21 autres en instance.
Le détournement d’adolescentes de 10 à 15 ans est le cas le plus fréquent, selon les statistiques de la police. Parfois dans ces cas de détournement de mineurs, l’on relève les actes sexuels, l’incitation des mineurs à la débauche… Tout rapport sexuel avec un enfant de moins de 13 ans est considéré de crime, même si l’enfant admet que ce rapport s’est fait avec son consentement. L’infraction est commise lorsque l’acte sexuel a été accompli sur la victime par la personne coupable.
La loi punit de 3 à 10 mois d’emprisonnement ferme, assortis d’une amende de 20 millions d’Ariary et de travaux forcés tout acte de détournement de mineur avec ou sans viol.

JR

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