Deuxième session extraordinaire : Trois projets de loi sur les élections

Deuxième session extraordinaire : Trois projets de loi sur les élections

Les 12 jours de la session extraordinaire du parlement n’ont pas suffi à adopter les projets de loi les plus importants pour la nation. Il faudra ainsi une seconde session extraordinaire.

La clôture de la première session extraordinaire du parlement a été l’occasion pour Rivo Rakotovao, Président du Sénat, d’appeler ses pairs sénateurs à un examen de conscience. «Le pays ne peut plus vivre une nouvelle crise. Nous devons avancer vers les élections de manière apaisée et démocratique», a-t-il souligné. Une manière pour lui d’avancer de ce fait, à ce que les futures élections qui vont se tenir ne soit pas une source de nouvelle crise, une source de dissensions, mais plutôt une confirmation de la démocratie dans notre Nation. Pour ce faire, les Sénateurs ont une part de responsabilité dans cette objectif commun, notamment dans la conscientisation de tout à chacun dans ce processus électoral qui va se dérouler cette année, notamment la présidentielle. «Les Sénateurs peuvent affirmer devant le peuple les réalités existantes pour éviter l’accentuation des troubles dont certains malintentionnés veulent instaurer dans notre pays», a-t-il indiqué.
Mais cet appel du Président du Sénat ne concerne pas uniquement les élections. Selon ses dires, les membres du Sénat doivent garder la redevabilité envers le peuple. Une attitude qui s’impose pour chaque responsable étatique, élus, comme désignés. Ce sera ainsi à travers cette redevabilité que la confiance de la population puisse s’instaurer de manière pérenne.
8 projets de loi ont été adoptés auprès du Sénat pendant cette première session extraordinaire du parlement qui a été close hier. La seconde session qui ouvrira officiellement ce samedi 10 mars 2018 débattra les 3 projets de loi sur les élections futures, notamment de la présidentielle et des législatives. Des textes qui sont tant attendus par les organisateurs des élections à l’instar du gouvernement qui devra se référer à ces textes avant de fixer la date des élections.

Marc A.

 

Imprimer Imprimer
Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.