DG Jirama : L’arrêt de la centrale d’Antanandrano n’entraîne pas de délestage

DG Jirama : L’arrêt de la centrale d’Antanandrano n’entraîne  pas de délestage

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Malgré certaines dénégations, le DG de la >Jirama persiste et signe, la puissance électrique nécessaire à la capitale est suffisante…

“La centrale d’Antanandrano a complètement cessé de fonctionner le 06 Février 2016 », selon les précisions apportées par Nestor Razafindroriaka, Directeur Général de la JIRAMA, en marge de la visite effectuée à Antanimenabe vendredi dernier.
« L’arrêt de cette centrale n’a pas entrainé pour autant un délestage », a poursuivi notre interlocuteur.  « Lorsque le Centrale d’Antananandro (Tana Nord) était encore opérationnelle, une réserve de production de 50MW était constatée dans la journée, si cette réserve est de 16 à 20 MW le soir, aux heures de pointe, suivant l’appel de charges. Actuellement, bien que cette centrale ait cessé de fonctionner, nous avons encore une réserve de production de 3 MW  », poursuit ce directeur.
Des coupures intempestives de courant se produisent parfois reconnait-il. Des usagers ont déploré que malgré les dénégations de la Jirama, ils sont toujours privés d’électricité. Nestor Razafindroriaka ne manque pas de préciser pour sa part que « le délestage signifie insuffisance de la capacité de production, or actuellement, une marge de production de 3 MW est constatée ». Les 3 MW de réserve peuvent paraitre minimes, mais il faut savoir que cela correspond, par exemple, à la moitié des besoins de la ville de Toliara.
La coupure de courant  coïncide à des différents incidents au niveau du réseau interconnecté. C’est le cas d’un poteau de la JIRAMA percuté par un camion, un transformateur saturé (en raison de l’augmentation de l’appel de charge en heures de pointe). Comme nous sommes également en période de pluie, les averses orageuses, les foudres… entraînent des coupures de courant qui ne sont pas des délestages.

C.R

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