Dialogue public-privé : Des engagements respectifs en faveur de l’industrialisation

Les problèmes énergétiques constituent un obstacle majeur au développement des industries à Madagascar. La résolution du dialogue public-privé (DPP) qui s’est déroulé la semaine dernière à la chambre de commerce et d’industrie, est de « trouver des solutions indépendantes à la JIRAMA ». Le secteur privé s’est engagé à développer l’autoproduction en suggérant que les entreprises se rassemblent en un groupement d’intérêt économique. L’Etat aura à développer des parcs industriels et zones économiques afin de favoriser le regroupement des entreprises. Les investissements en matière d’efficacité énergétique sont vivement encouragés.
Autre frein à l’industrialisation, l’accès au financement. Le crédit-bail a été avancé comme solution au cours de ce DPP organisé par l’EDBM et le MICC, qui est disposé à faciliter la mise en place du cadre règlementaire et légal correspondant. Quant à l’association professionnelle des banques (APB), elle se dit prête à développer les offres dans ce domaine. Le MICC s’engage également à mettre en place cette année le Fonds national pour le développement industriel (FNDI) afin de faciliter l’acquisition des investissements dans le domaine de l’industrie et des équipements industriels. Attendu depuis des années, le décret d’application de la loi sur le développement de l’industrie à Madagascar est en cours de finalisation.
Par ailleurs, la congestion du port de Toamasina, le besoin important de qualification (adéquation formation-emploi…), les recherches et le développement, ou encore la fiscalité sont autant de problématiques qui ont été abordées durant ces ateliers. Il en est de même du développement de partenariat stratégique avec différents pays.
Edgard Razafindravahy, ministre de l’industrialisation, du commerce et de la consommation, a précisé qu’un comité paritaire de suivi des différentes résolutions sera mis en place.
Côté privé, Thierry Rajaona, président GEM a indiqué que «Les échanges ont été riches et différentes thématiques ont été débattues. De nombreux points ont été convenus. Nous devrions entreprendre ce type de dialogue avec d’autres secteurs comme celui des finances».

C.R

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