Dissolution de la CENI et du CFM : Alphonse Maka réagit

Face aux arguments formulés par les opposants au régime sur la nécessité de dissoudre le Conseil du fampihavanana malagasy (CFM) et la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Alphonse Maka, président du CFM, a souligné le rôle prépondérant de ces deux organes dans le paysage politique malgache.
Lors d’une intervention à la presse à Ampefiloha, il a souligné que l’institution qu’il préside est chargée de garantir la stabilité de la nation. Il a rappelé que «le développement de notre pays ne peut être effectif sans un climat de paix et de sérénité. Et le CFM œuvre dans ce sens». Il en est de même de la CENI dont le rôle est d’assurer des élections dans un climat apaisé. « Ces deux institutions prévues par la Constitution permettent d’anticiper les crises et de détecter les maux qui minent notre pays ».
«L’essentiel est d’avancer avec de la bonne volonté et dans la solidarité, vers l’accomplissement des missions et non d’avancer dans un esprit d’hypocrisie. Notre histoire a démontré que les dissolutions d’institution nous ont toujours menés à la ruine. Si besoin est, améliorons les textes et adaptons ceux-ci aux réalités» a-t-il soutenu. Il a également appuyé la déclaration de Hery Rakotomanana, président de la CENI, sur « la nécessité de réformer les textes et de prêter assistance à tous les acteurs du cycle électoral pour parfaire les élections à Madagascar ».
Marc A.
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