Dr Jean Louis Robinson : Pour une élection présidentielle inclusive

Dr Jean Louis Robinson : Pour une élection présidentielle inclusive

En cette période de préparatifs des futures échéances électorales, les politiciens sortent peu à peu de leur silence. La plateforme ARMADA est de nouveau sur les rails et l’un des leurs, le Dr Jean Louis Robinson, exprime son opinion.

Le Dr Jean Louis Robinson, membre de la plate-forme politique ARMADA et non moins candidat finaliste à la course à la magistrature suprême de 2013 sort de son silence. Il réclame la tenue d’une élection présidentielle inclusive. Que tout le monde a le droit de participer aux élections et que le peuple décidera sur la personne qui gèrera le pays. Pour lui l’ancien Chef de l’Etat Marc Ravalomanana et l’ancien Président de la Transition, Andry Rajoelina peuvent se présenter.
Dr Jean Louis Robinson a réagi à certaines dispositions des projets de lois électorales proposés par le gouvernement. L’élaboration des textes électoraux est accusée d’un retard suite à l’incompétence de nos dirigeants. Les textes présentés par le gouvernement au parlement n’apporteront pas de l’apaisement au pays. Pour lui le pouvoir actuel aurait l’intention d’exclure certains candidats. L’utilisation du bulletin numéro 2 constitue une manière pour l’Etat d’exclure des candidats potentiels. Le fondateur du parti AVANA a apporté des critiques sur la proposition du gouvernement d’utiliser deux bulletins au second tour des présidentielles. Le délai de la campagne électorale fixé à 30 jours avant la date du scrutin pour le 1er tour et 7 jours avant la date du scrutin pour le second tour est rejeté par ce politicien membre de l’ARMADA. Pour lui, des amendements sont nécessaires pour éviter le risque de nouvelle crise post-électorale.
Jean Louis Robinson a rappelé l’existence de fraudes massives lors des présidentielles de 2013. «L’utilisation de faux bulletins, le bourrage d’urnes ou encore la manipulation informatique sont parmi les mauvaises pratiques utilisées en 2013. Mais comme il s’agissait des élections de sortie de crise, pour l’intérêt supérieur de la Nation, nous avons accepté les résultats prononcés par la Cour Electorale Spéciale (CES). Mais cette fois-ci, on acceptera plus qu’il aura des manœuvres dilatoires pour changer les choix du peuple. Stop aux fraudes électorales. Le peuple en a marre», a déclaré ce membre de l’ARMADA.

Vola R

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